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Aller plus loin
- L'argent libyen de Sarkozy, le dossier de quatorze années d'enquêtes par Mediapart
voir ég. " Un ami de Nicolas Sarkozy, l’homme d’affaires Jean-Claude Darmon, a exprimé crument, le 21 octobre sur Europe 1, ce que pense une certaine caste : « C’est un choc pour des gens comme nous, nous ne sommes pas faits pour la prison, nous ne sommes pas des animaux, c’est terrible ! » " Michel Deléan « Du grand n’importe quoi » : les privilèges de Nicolas Sarkozy en prison indignent le milieu pénitentiaire le 22 octobre 2025
- L'article de Joëlle Meskens publié dans le quotidien belge le Soir, récit de la matinée avant l'incarcération de Nicolas Sarkozy
Extraits : " Nous sommes là non loin du quartier de la droite Trocadéro, cette frange conservatrice qui allait autrefois soutenir François Fillon, lui aussi en délicatesse avec la justice, ou applaudir Eric Zemmour. On s’embrasse, on se serre. On se croirait à un enterrement. Surgit le roi du storytelling. Il n’a rien perdu de son talent, lui qui théorisait autrefois d’inonder les médias pour faire parler de lui. Il appelait ça le carpet bombing. La main dans celle de Carla Bruni, il fait à pied les quelques dizaines de mètres qui le séparent de sa voiture. Applaudissements. Cris de soutien. « Nicolas, Nicolas ! » Devant sa famille au complet, on entame une Marseillaise. Elle couvre la musique qu’un voisin rebelle diffuse de son balcon : Le pénitencier, de Johnny Hallyday. Rien n’est trop gros. Nicolas Sarkozy, qui s’est comparé au capitaine Dreyfus, a fait savoir qu’il emportait trois livres. Les deux volumes du Comte de Monte-Cristo, comme s’il préparait sa revanche façon Edmond Dantès. Mais aussi une biographie de… Jésus. Message à peine subliminal : « Seigneur, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. » "
" Les médias, profondément divisés, ne sont que le reflet du pays. Dans le métro parisien, des jeunes scrollent. « Ça y est, Sarko est en taule ! », lance l’un en levant la tête de son téléphone. « Pas trop tôt, c’était quand même une ordure ! », répond l’autre. Un troisième relève la coïncidence. « Au lendemain du braquage du Louvre, ça la fout mal pour l’image de la France. » Sur le siège d’en face, une dame fronce le sourcil sans rien dire. "
- L'article d'Annika Joeres dans le quotidien allemand Die Zeit " Nicolas Sarkozy : Wenn sich ein Hardliner selbst zum Opfer stilisiert " (traduction : " Nicolas Sarkozy : Quand un excité de la répression se fait passer pour une victime ")