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Billet de blog 27 février 2014

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Fermer l’UE aux produits des colonies israéliennes

La Belgique s'anime pour informer l'Union européenne de la violation du droit international par Israël et l'inviter à fermer ses frontières aux produits provenant des colonies "illégales".

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La Belgique s'anime pour informer l'Union européenne de la violation du droit international par Israël et l'inviter à fermer ses frontières aux produits provenant des colonies "illégales".

" Cette semaine, le 27 février, un rapport juri­dique sera pré­senté à Bruxelles concluant que, en effet, le droit inter­na­tional oblige l’UE à prendre des mesures sup­plé­men­taires - il faut interdire toutes les impor­ta­tions dans l’UE de colonies. Le rapport est par­rainé par le Centre National de Coopé­ration au Déve­lop­pement ( CNCD- 11.11.11 ), une orga­ni­sation belge de coor­di­nation entre les ONG et les syn­dicats , et la Fédé­ration inter­na­tionale des droits de l’homme (FIDH ) . Le rapport servira de base à la cam­pagne de ces orga­ni­sa­tions pour exiger la ces­sation totale des impor­ta­tions dans l’UE de pro­duits des colonies. Son auteur, François Dubuisson, enseigne le droit inter­na­tional à l’Université Libre de Bruxelles. "

" Il faut fermer l’UE aux produits des colonies israéliennesWillem-Gert Aldershoff et Michel Waelbroeck, Haaretz, mercredi 26 février 2014

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Mise à jour :

Le Monde diplomatique

Boycott, désinvestissement et sanctions

Alarmes israéliennes

Les diplomates américains font mine de découvrir la politique du fait accompli menée par Tel-Aviv et les effets destructeurs de la colonisation. Pour en finir avec l’impunité d’Israël et faire respecter le droit international, une myriade d’acteurs économiques, culturels ou politiques ont désormais recours à d’autres méthodes.

par Julien Salingue, juin 2014

Aperçu :

Le 4 mars 2013, le premier ministre israélien s’exprimait, comme chaque année, lors de la convention de l’American Israel Public Affairs Committee (Aipac), le principal lobby pro-israélien aux Etats-Unis. Les sujets abordés par M. Benyamin Netanyahou n’ont guère surpris les observateurs : défense de la sécurité d’Israël, Syrie, nucléaire iranien, exigences vis-à-vis des négociateurs palestiniens, etc. Mais, ce jour-là, un sujet nouveau a occupé un quart du temps de parole de l’intervenant : la campagne internationale Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) menée contre la politique d’Israël. Le sigle fut cité à dix-huit reprises…

Lancée en juillet 2005 par cent soixante-douze organisations palestiniennes. cette campagne préconise des « mesures de sanction non violentes (...) jusqu’à ce qu’Israël honore son obligation de reconnaître le droit inaliénable des Palestiniens à l’autodétermination et respecte entièrement les préceptes du droit international  ». Les mesures recommandées sont de trois types : boycott de l’économie et des institutions israéliennes, retrait des investissements étrangers, sanctions contre l’Etat et ses dirigeants.

Lors de la conférence de l’Aipac, M. Netanyahou a accusé les promoteurs de BDS de « faire reculer la paix », de « durcir les positions palestiniennes » et de « rendre improbables les concessions mutuelles ». A la critique des fondements et des objectifs de la campagne s’est ajouté le déni de son efficacité : à en croire le premier ministre, elle n’entamerait en rien la prospérité économique israélienne.

Le paradoxe manifeste entre l’attention consacrée à BDS et l’affirmation de son inefficacité ne serait qu’apparent. « Le fait que le mouvement va échouer ne signifie pas qu’il ne doit pas être vigoureusement combattu », explique M. Netanyahou, trahissant ainsi le dilemme majeur des officiels israéliens : reconnaître que BDS affecte leur pays, c’est encourager les artisans de la campagne ; l’ignorer, c’est leur laisser le champ libre.

Avocats et adversaires de (...)

Taille de l’article complet : 1 967 mots.

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