Ligue des droits humains et Amnesty international Bruxelles ; MRAP Dunkerque ; SUD intérieur et Observatoire du stress de France Télécom Paris
Abonné·e de Mediapart
Macron rend hommage à l'action de la police contre les gilets jaunes
Emmanuel Macron affirme que "11 personnes aient perdu la vie" à cause de la révolte des "gilets jaunes" et qu'aucune n'avait "été victime des forces de l'ordre", en ajoutant "je veux rendre hommage aux forces de l'ordre". Une provocation de plus à partir du Caire où la répression policière n'a peut-être rien à envier au "savoir-faire" français ?
Le 2 décembre, une femme de 80 ans est également morte, à Marseille, lors d'une opération chirurgicale après avoir été blessée, la veille, chez elle, par des éléments d'une grenade lacrymogène. Le projectile a été tiré pendant des heurts qui ont opposé les forces de l'ordre à des manifestants "gilets jaunes" et une enquête est en cours pour en connaître les circonstances exactes. L'autopsie a néanmoins révélé que "le choc facial n'était pas la cause du décès".
Au 29 janvier, 51 personnes se sont manifestées par le biais d'un appel lancé par franceinfo pour retrouver des victimes de tirs de lanceurs de balle de défense. Parmi eux, Maxime, Cédric, Yann, Alain et Vanessa ont accepté de témoigner.
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Le 19 juin 2021, en Bretagne, lors d’une opération menée pour interdire une rave party, Alban, 22 ans, a eu la main arrachée par une grenade tirée par les gendarmes. Le 11 mars 2022, le parquet de Rennes a classé sans suite. Pourtant, l’enquête démontre non seulement la disproportion de la force mais les responsabilités de la préfecture et du ministère de l’intérieur. Mediapart a pu consulter des SMS et des appels aux pompiers, accablants, enterrés par le procureur de la République.
Après les révélations de Mediapart concernant le ministre Damien Abad, visé par deux accusations de viol qui ont fait l’objet d’un signalement à LREM le 16 mai, la majorité présidentielle peine à justifier sa nomination au gouvernement malgré cette alerte. La première ministre a assuré qu’elle n’était « pas au courant ».
Michelle Bachelet entame lundi 23 mai une mission officielle de six jours en Chine. Elle se rendra au Xinjiang, où Pékin est accusé de mener une politique de répression impitoyable envers les populations musulmanes. Les organisations de défense des droits humains s’inquiètent d’un déplacement trop encadré et de l’éventuelle instrumentalisation.
En décembre dernier, en direct de Pessac, Pap Ndiaye a évoqué de façon magistrale la nouvelle histoire des migrations, estimant que la France n’est pas un bloc, mais faite de « variations ». On se grandit en les prenant en compte, disait-il, contrairement au projet des « marchands de haine ».
Le violence des propos Pap Ndiaye, homme noir, annonce une campagne de criminalisation dangereuse, alors que les groupes et militants armés d'extrême droite multiplient les menaces et les crimes.
Parler de « racisme systémique » c’est reconnaître que le racisme n’est pas uniquement le fait d’actes individuels, pris isolément. Non seulement le racisme n’est pas un fait exceptionnel mais quotidien, ordinaire : systématique, donc. Une définition proposée par Nadia Yala Kisukidi.
L'extrême droite et la droite extrême ont eu le réflexe pavlovien attendu après la nomination de M. Pap Ndiaye au gouvernement. La réponse de la Première ministre est loin d'être satisfaisante. Voici pourquoi.