Le scandale du Dieselgate a touché plusieurs marques du groupe Volkswagen, notamment Volkswagen, Audi, Seat et Skoda. Les véhicules concernés étaient équipés de moteurs diesel 4 cylindres 2,0 litres, de type EA189.
Le groupe Stellantis connaît lui un autre scandale à propos de son moteur PureTech (Peugeot, Citroën, DS) dont la conception avec une courroie de distribution plongée dans l'huile moteur et les effluves d'essence se désagrège et provoque de sérieux problèmes :
Dysfonctionnement du moteur 1.2 Puretech PSA : tout comprendre :
Pour garder des bonnes performances tout en réduisant le nombre de cylindres, le groupe PSA opte pour des courroies en caoutchouc immergées dans l'huile du moteur.
Le problème de cette « courroie humide » ne vient pas du matériau (le caoutchouc fait partie des matériaux souples les plus utilisés dans la fabrication des courroies de distribution) mais du fait qu’elle baigne dans l’huile moteur diluée par du carburant.
À son contact, la courroie s’use prématurément et forme des micro-copeaux de caoutchouc. Ces particules finissent par boucher la crépine de la pompe à huile. Le bain d’huile se sature, provoquant un manque de lubrification du moteur et un endommagement des pièces.
Un gain de production pour le constructeur (réduire le nombre de cylindres génère un coût de fabrication plus faible) mais une perte de fiabilité... Surconsommation d’huile, baisse de pression d’huile, encrassement de la crépine de la pompe à huile et/ou de la pompe à vide, défaut de segmentation, perte de puissance, durcissement de la pédale de frein : la liste des pannes causées par le moteur 1.2 Puretech s’allonge. La pire des conséquences reste la casse moteur !
Le 20 novembre 2020, la Commission européenne alerte 14 pays - dont la France - sur ce problème technique qui impacte la sécurité de centaines de milliers d’automobilistes. (...)
En 2023, Stellantis présente la 3e génération du trois-cylindres 1.2 PureTech, avec une chaîne de distribution à la place de la courroie. Mais le mal est déjà fait, surtout pour les propriétaires dont la garantie constructeur a expiré (limitée à 6 ans et demi et 100 000 km).
Passée cette limite d’âge et de kilométrage, le véhicule au moteur défectueux est littéralement invendable. Le vendre d’occasion pourrait relever du vice caché, obligeant le vendeur à récupérer son véhicule en panne. Un véritable engrenage infernal.