« En attendant, que faire du JT de France 2 ?, s’interroge Usul en conclusion. Moi, je l’ai trouvé plutôt intéressant. Il nous renseigne très bien sur les préoccupations et l’opinion des journalistes dominants, parisiens, plutôt proches du pouvoir politique et économique. Et c’est tout ce qu’il faut en attendre. »
Le réalisateur de "Les nouveaux chiens de garde" sur France 3 chez Frédéric Taddeï :
https://www.youtube.com/watch?v=hekM-lSEuCk
Livre de Serge Halimi :
Les médias français se proclament « contre-pouvoir ». Mais la presse écrite et audiovisuelle est dominée par un journalisme de révérence, par des groupes industriels et financiers, par une pensée de marché, par des réseaux de connivence.
Alors, dans un périmètre idéologique minuscule, se multiplient les informations oubliées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices, les services réciproques. Un petit groupe de journalistes omniprésents — et dont le pouvoir est conforté par la loi du silence — impose sa définition de l'information-marchandise à une profession de plus en plus fragilisée par la crainte du chômage. Ces appariteurs de l'ordre sont les nouveaux chiens de garde de notre système économique.
Le DVD du film :
La vidéo en ligne :
https://www.youtube.com/watch?v=sMORpf8NGXA
Voir aussi :
Les éditocrates Ou comment parler de (presque) tout en racontant (vraiment) n'importe quoi, Olivier CYRAN, Mona CHOLLET, Sébastien FONTENELLE, Mathias REYMOND
Le nouveau B.A. BA du BHL Enquête sur le plus grand intellectuel français, Xavier LA PORTE (de), Jade LINDGAARD
Délits d'initiés, mes soupçons de citoyen, Guy Birenbaum
Sur la télévision suivi de L’emprise du journalisme PierreBourdieu Ces deux cours télévisés du Collège de France, présentent, sous une forme claire et synthétique, les acquis de la recherche sur la télévision.
Le premier démonte les mécanismes de la censure invisible qui s’exerce sur le petit écran et livre quelques-uns des secrets de fabrication de ces artefacts que sont les images et les discours de télévision.
Le second explique comment la télévision, qui domine le monde du journalisme, a profondément altéré le fonctionnement d’univers aussi différents que ceux de l’art, de la littérature, de la philosophie ou de la politique, et même de la justice et de la science ; cela en y introduisant la logique de l’audimat, c’est-à-dire de la soumission démagogique aux exigences du plébiscite commercial.