Professeur Emérite à l'Université de Montpellier. Doyen honoraire de la Faculté de Droit. Président de la Convention pour la 6° République (C6R).
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En ces moments de grand bonheur je ne résiste pas au plaisir de signaler un CD plutôt jouissif: "Mozart l'égyptien".
Edité en 1997 par Virgin Classics (il est toujours disponible) sur une idée d'Hugues de Courson et Ahmed al Maghreby, ce disque rassemble des pièces bien connues de Mozart (L'enlèvement au sérail, symphonie n°40, Requiem...) arrangées avec beaucoup de goût pour mélanger l'inventivité classique et la mélodie orientale. L'argument: "Baignant dans l'orientalisme du XVIII° siècle, franc-maçon fasciné par les mythes pharaoniques, Mozart aimait l'Egypte dont il s'est si souvent inspiré. Les Egyptiens aiment Mozart, son art de plaire ou d'envoûter, de passer du léger au sacré qui ressemble tant au talent des grands compositeurs Arabes. La musique Occidentale tempérée, riche d'harmonies de contrepoints, demande une écoute simultanée, "verticale" des sons. La musique Orientale au contraire fait se succéder sans jamais se superposer des mélodies finement ornementées, des modes et des intervalles subtils sur des rythmes complexes parfois asymétriques, et demande une écoute horizontale des sons, les uns après les autres. Pour tenter de marier cette horizontalité et cette verticalité, ce jeu musical propose une sorte de "diagonale du fou". Puisse l'auditeur nous pardonner de cette audace et éprouver le même plaisir qu'ont partagé les quelques 150 musiciens arabes et classiques dans cette aventure". C'est superbe et parfait pour prolonger le ravissement de ces dernières heures. La Révolution peut être belle à écouter aussi et ainsi.
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