Certains s'engagent dans des luttes acharnées, vocifèrent pour plus de paix, d'autres s'imaginent récréer des oasis de liberté et d'harmonie, coupées de la grande société. Certains pensent qu'une vierge à mis un enfant au monde qui était le fils de Dieu, d'autres aiment croire que le monde d'Harry Potter n'est pas loin. Certains ressentent que remettre de la spiritualité, et du sacré dans chaque geste nous sauvera, et d'autres qu'il est urgent de retourner aux choses simples et terrestres. Certains se battent pour l'égalité entre les sexes et certains croient que les rôles de chaque sexe sont biens définis et arrêtés.
Peu importe ce que l'on croit, l'important est de rester conscient que c'est une histoire, et que peut être elle n'est pas plus valable qu'une autre, à condition de surveiller une simple chose. Qu'est-ce que cette histoire me fait vibrer ?
De la haine, une envie de lutte, du désespoir, de la rage ? ou au contraire, de la joie, de l'enthousiasme et de l'amour pour ceux qui m'entourent ?
Ce que tu vibres est ce que tu mets dans le monde. Nous avons la responsabilités de nos vibrations, car elles se propagent et colorent l'univers dans lequel nous évoluons.
L'autre jour une amie me racontait que les mammouths vivaient encore, mais dans l'intra-terre (des cités sous-terraines situées à 2km en dessous de nos pieds) et que si jamais on mettait l'oreille contre le sol on pouvait encore les entendre.
Il y a quelques temps, je me serais surement demandé ce qu'elle avait bien pu ingérer au petit déjeuner. Mais cette fois-ci, j'ai porté mon attention sur ce que cette histoire provoquait chez moi : de l'excitation, une sorte de curiosité, d'émerveillement. J'étais redevenue une enfant l'espace de 5 minutes. Plus tard, lors d'une balade dans un champs, je me surpris à caresser la terre, un très grand sourire aux lèvres en songeant à ses paroles. Je m'imaginais ce Mammouth, à quelques kilomètres sous moi, et ressentit une vibration dans mes mains, comme l'écho d'un son, et ce que je vivais alors, c'était de la joie pure. La joie d'un enfant qui croit au Père-noël.
J'ai conscience que c'est une histoire, une histoire aussi valable selon moi que d'accepter de laisser son enfant en plein développement porter toute la journée un masque dans une institution fermée, sous couvert de ne pas pouvoir faire autrement. Ou autre chose. L'idée est d'aller voir, là où ça nous heurte justement.
On se raconte vraiment tous des histoires et le plus important c'est d'en rester conscient. Vous pouvez choisir les histoires auxquelles vous croyez, et je ne pourrais que vous conseiller d'en choisir quelques unes qui vous font vous sentir une personne heureuse et sans ennemis.