Nous savons déjà qu'elle sera présente au second tour de l'élection présidentielle, tous les augures médiatiques nous en font la promesse. Mais les sondages dont la fiabilité irréprochable est unanimement reconnue, nous annoncent aussi son échec final. Néanmoins, une malédiction pouvant en cacher une autre, alimentée sournoisement par une opinion anéantie et donc versatile, il n'est pas impossible de s'autoriser à penser que peut-être les portes de l’Élysée pourraient s’entrebâiller pour elle. Une vision guère plus cauchemardesque que celle d'un Fillon ou d'un Macron, avec cependant comme consolation croquignolette, le spectacle de la passation de pouvoir, sur les marches du palais, entre François l'ancien et Marine la pucelle.
Si une Présidente de la République française a été choisie pour impulser une orientation générale de la politique intérieure du pays et l'assumer devant les citoyen comme l'a si bien fait le Président Hollande, elle a tout loisir de dicter sa propre politique extérieure et elle peut toute seule comme une grande, choisir d'être une va-t-en-guerre ou bien une nationale-pacifiste. Il n'en reste pas moins que c'est le Premier Ministre qui va conduire les affaires de l’État, qui vont elles même conditionner notre avenir, notre bien-être, notre enrichissement dans tous les domaines, bref notre bonheur. Alors dès à présent nous devons réfléchir au choix de ce deuxième personnage de l’État, subodorer les conséquences de son action et tenter de peser, par une saine pression citoyenne sur la future Présidente, pour qu'elle choisisse le moins nocif des prétendants, et ils sont nombreux à ambitionner de détruire ce qui reste encore de pas trop bancal dans notre chère France. Alors je compte sur vous pour éclairer la lanterne vacillante d'une population désemparée.
Additif du 03/03/2017.
«Sérieusement, je vous le demande, est-il raisonnable d'être toujours sérieux ?»
Il est vrai que la période n'est guère à la rigolade et la lecture de Médiapart apporte quotidiennement des éléments nouveaux sur la turpitude des puissants et le suivisme des imbéciles. Cette consternante accumulation faisant douter de la sagesse humaine, finit par plonger le lecteur dans une profonde affliction, abattement que les blogueurs responsables s'empressent de concrétiser dans des billets indubitables, interrogateurs ou prospectifs, suivis de débats dont la longueur n'est pas toujours garante de qualité.
Dans ce climat morose, j'ai tenté d'apporter un peu de fantaisie dans un petit billet parodiant la besogneuse activité des trolls (les miens sont gentils) dans leur mission de destruction massive, sujet longuement abordé dans l'épineuse question du participatif, petite bouée d'évasion pour les naufragés du bouillon politicien, mais on m'a fait comprendre que l'instant était trop grave pour se disperser dans des futilités Ce fut donc un fiasco, je m'y attendais un peu et je n'en veux à personne de ne pas avoir apprécié, tant sont prégnantes les préoccupation actuelles sur notre lendemain politique immédiat et l'avenir des plus démunis de notre société. Ce billet a donc vocation à disparaître prochainement.