J'ai donc participé au débat Le Monde/Sofres/Théâtre du Rond-Point du lundi 14 avril 2008 à Paris sur le thème : «Réformer la France, mission impossible ?» (voir billet précédent). Des amis ont aperçu dans la salle le tout nouveau directeur de la rédaction du Monde diplomatique, Serge Halimi...
Pour prendre des notes ? Pour alimenter des dossiers et des procès en trahison dans de futurs articles anonymes du Plan B ? En tout cas, ça fait presque sept ans que Serge Halimi et ses amis de PLPL, puis du Plan B, me poursuivent de leurs assiduités insultantes.
Cependant, dans le même temps, Serge Halimi a décliné les occasions de débattre publiquement avec moi d'une question qui nous oppose : l'analyse des médias (voir mon entretien avec le site Dissidence : "Rester critique face à la critique des médias", avril 2007). A un moment, il est même intervenu auprès des "Amis du Monde Diplomatique" de Grenoble pour que je sois retiré de la liste des invités de l'année, alors qu'il devait intervenir dans le même cadre un autre jour. L'association n'obtempérant pas, il a annulé sa propre conférence. Et pourtant, il n'a pas hésité à se déplacer ce lundi 14 avril au soir...Peut-être que, malgré ma présence repoussante, il a été atttiré par les fulgurances intellectuelles et politiques de Jacques Attali, Xavier Bertrand ou François Hollande ?
Ou, alors, il en faut de l'abnégation, quand on est devenu le "chef" du prestigieux Monde Diplomatique, pour sacrifier ainsi son temps libre afin de courageusement traquer les malfaisances d'un microbe intellectuel, d'un avorton politique et d'un nain médiatique comme moi, objectivement complice d'Attali, Bertrand et Hollande, du Capital international et des Médias dominants ?
Vous avez dit "néostalinisme" ? C'est exagéré, parlons plutôt de la juste lutte du Bien contre le Mal, de la Pureté contre l'Impureté...de Goliath contre David !