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Billet de blog 29 octobre 2020

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Ou comment le travail et les transports qui y conduisent sont devenus le seul moyen d'attraper le Covid.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

En interdisant toute activité sociale en dehors du travail et des transports qui y conduisent, Emmanuel Macron poursuit son objectif d'une société du temps libre. Tandis que les chômeur-se-s sont protégé-e-s du virus, le travail devrait s'éroder progressivement sous l'effet de la maladie.

La bourse ne s'étant pas effondrée depuis le début de la pandémie, on peut imaginer que la bulle financière pourrait se perpétuer sans plus avoir besoin d'extraire la plus-value de l'économie réelle.

De leur côté, les chômeur-se-s mettraient en place des activités répondant à leur besoin, en s'appuyant sur des institutions financières autogérées.

En un quinquennat, nous serions sortis du capitalisme, rupture révolutionnaire qu'aucun président n'avait atteinte jusqu'ici.

Bien sûr, Macron pourrait rester le président des riches - on ne pourrait plus les appeler capitalistes faute d'extraction de la plus-value; seule resterait la bulle financière, on pourrait les appeler les bullistes. On pourrait leur laisser aussi la Commission européenne et la BCE. Raoul Castro pourrait continuer de leur vendre des cigares et des chapeaux-claques, pour maintenir les apparences.

Et si les travailleur-se-s encore prolétaires veulent atteindre ce but sans passer par la case maladie, elles et ils en ont le moyen. Il s'appelle : la grève générale.

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