FLEUR DE ROCHE
Par les inarrêtables tangages de vie,
Poussé sur des eaux lâchées comme chiennes san-Manman !
Rabattu de paquets de mer tous-droits engloutis,
Sans même quelque infortuné bois-mort de survie à la dérive, lui aussi,
Le Bois-Flotté, tout embogué de lourds solaires cristaux marins,
Plongeait-il lentement engouffré par les fathoms de mer,
Les chaînes sous-marines prolongent la volonté des continents,
Et commandent aux gardes nautiques par les ordres de Rocheuses,
Ainsi fût-il sauvé des eaux par une magnétique beauté sur la terre,
Et un rivage d'où montent les cris d'enfants heureux,
Lui fût offert pour tout accueil d'amour naufragé.
Jamais d'astrale souvenance, la mémoire des cieux, ni même celle des hommes,
N'avait approché la force minérale d'une splendeur inimitable en amour,
Le Bois-Flotté reprît alors inattendument racine en partage,
Et Seule la Fleur de Roche qui m'a été donné de contempler,
Par le soleil, ou la lune,
Et du jour, et de la nuit,
Me rend la terre habitable au paysage de la vie !
Pièr.