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MÉMOIRES DE L'EAU. "Les songes de nos vivants prennent à l'eau, la source et le sel ! À la terre, le sang et la force ! Au vent, nos sacrifices livrés en confiance. Assez de ces supplices ! Les poèmes ne sont pas fait pour les chiens ! Ils portent nos libertés souveraines ! lls sont le parfum de nos royaumes ! Sois vaillant à la tâche attaquante que nous te confions ! Les dominations nous mitraillent encore mais tu répondras à ce juste tourment du devoir ou détourne toi à jamais de notre appel ! En toutes directions que tu choisisses tu nous reviendras et nos comptes te seront remis ! Pour notre générosité, tiens en partage le calme des eaux !". (Extrait "d'IRACOUBO. L'Épicentre des Eaux", 2014). " MAIS ALORS, LA GUYANE ? Une infinité que nous imaginons gorgée d'eaux et de bois. Les Guyanais demandent que les Martiniquais et les Guadeloupéens les laissent en paix. Nous avons pas mal colonisé de ce côté. C'est pourtant comme une attache secrète que nous avons avec le Continent. Une attache poétique, d'autant plus chère que nous y renonçons. D'autant plus forte que fort sera le poids des Guyanais dans leur pays. Des chants comme des rapides à remonter, des poèmes comme autant de bois sans fond." ÉDOUARD GLISSANT in LE DISCOURS ANTILLAIS (P 775).

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Billet de blog 16 juin 2013

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MÉMOIRES DE L'EAU. "Les songes de nos vivants prennent à l'eau, la source et le sel ! À la terre, le sang et la force ! Au vent, nos sacrifices livrés en confiance. Assez de ces supplices ! Les poèmes ne sont pas fait pour les chiens ! Ils portent nos libertés souveraines ! lls sont le parfum de nos royaumes ! Sois vaillant à la tâche attaquante que nous te confions ! Les dominations nous mitraillent encore mais tu répondras à ce juste tourment du devoir ou détourne toi à jamais de notre appel ! En toutes directions que tu choisisses tu nous reviendras et nos comptes te seront remis ! Pour notre générosité, tiens en partage le calme des eaux !". (Extrait "d'IRACOUBO. L'Épicentre des Eaux", 2014). " MAIS ALORS, LA GUYANE ? Une infinité que nous imaginons gorgée d'eaux et de bois. Les Guyanais demandent que les Martiniquais et les Guadeloupéens les laissent en paix. Nous avons pas mal colonisé de ce côté. C'est pourtant comme une attache secrète que nous avons avec le Continent. Une attache poétique, d'autant plus chère que nous y renonçons. D'autant plus forte que fort sera le poids des Guyanais dans leur pays. Des chants comme des rapides à remonter, des poèmes comme autant de bois sans fond." ÉDOUARD GLISSANT in LE DISCOURS ANTILLAIS (P 775).

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"Le Serment de Resistencia" : (Motion du IVème Congrès Argentin de la Culture. 29, 30 et 31 mai 2013)

             Compatriotes !Je souhaite vous inviter à vous impliquer pour qu'à l'occasion de notre séjour en la province du Chaco, au sein de l'Université Populaire (UP) de Resistencia, nous participions à l'événement qui changera nos vies.A 21h le 29 mai en la Plaza 25 de mayo face au monument du Libertador José San Martin à Resistencia.Le 15 août 1805, l'autre grand Libertador de notre Grande Patrie, Simon Bolivar fît un serment accompagné de son mentor Simòn Rodriguez sur le Monte-Sacro à Rome en ces termes :"Je jure devant vous ; je jure par le Dieu de mes pères ; je jure par eux ; je jure sur mon honneur et je jure par ma Patrie, que je ne donnerai aucun repos à mon bras ni à mon âme ; tant que je n’aurai pas brisé les chaines qui nous oppriment par la volonté du pouvoir espagnol ". Le 17 décembre 1982 un Libertador contemporain de notre Grande Patrie, le comandante Hugo Chavez fît un nouveau serment face au lieu-dit Saman de Güere dans l'état d'Aragua au Venezuela. Chavez déclara : "Je jure par le Dieu de mes pères, je jure par ma patrie, je jure sur mon honneur que je ne donnerai pas de tranquillité à mon âme, ni de repos à mon bras tant que je  n’aurai pas rompu les chaines qui oppriment mon peuple par la volonté des puissants. Election populaire, terre et hommes libres ; Horreur à l'oligarchie !".

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MÉMOIRES DE L'EAU. "Les songes de nos vivants prennent à l'eau, la source et le sel ! À la terre, le sang et la force ! Au vent, nos sacrifices livrés en confiance. Assez de ces supplices ! Les poèmes ne sont pas fait pour les chiens ! Ils portent nos libertés souveraines ! lls sont le parfum de nos royaumes ! Sois vaillant à la tâche attaquante que nous te confions ! Les dominations nous mitraillent encore mais tu répondras à ce juste tourment du devoir ou détourne toi à jamais de notre appel ! En toutes directions que tu choisisses tu nous reviendras et nos comptes te seront remis ! Pour notre générosité, tiens en partage le calme des eaux !". (Extrait "d'IRACOUBO. L'Épicentre des Eaux", 2014). " MAIS ALORS, LA GUYANE ? Une infinité que nous imaginons gorgée d'eaux et de bois. Les Guyanais demandent que les Martiniquais et les Guadeloupéens les laissent en paix. Nous avons pas mal colonisé de ce côté. C'est pourtant comme une attache secrète que nous avons avec le Continent. Une attache poétique, d'autant plus chère que nous y renonçons. D'autant plus forte que fort sera le poids des Guyanais dans leur pays. Des chants comme des rapides à remonter, des poèmes comme autant de bois sans fond." ÉDOUARD GLISSANT in LE DISCOURS ANTILLAIS (P 775).

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Compatriotes !

Je souhaite vous inviter à vous impliquer pour qu'à l'occasion de notre séjour en la province du Chaco, au sein de l'Université Populaire (UP) de Resistencia, nous participions à l'événement qui changera nos vies.

A 21h le 29 mai en la Plaza 25 de mayo face au monument du Libertador José San Martin à Resistencia.

Le 15 août 1805, l'autre grand Libertador de notre Grande Patrie, Simon Bolivar fît un serment accompagné de son mentor Simòn Rodriguez sur le Monte-Sacro à Rome en ces termes :

"Je jure devant vous ; je jure par le Dieu de mes pères ; je jure par eux ; je jure sur mon honneur et je jure par ma Patrie, que je ne donnerai aucun repos à mon bras ni à mon âme ; tant que je n’aurai pas brisé les chaines qui nous oppriment par la volonté du pouvoir espagnol ".


Le 17 décembre 1982 un Libertador contemporain de notre Grande Patrie, le comandante Hugo Chavez fît un nouveau serment face au lieu-dit Saman de Güere dans l'état d'Aragua au Venezuela.


Chavez déclara : "Je jure par le Dieu de mes pères, je jure par ma patrie, je jure sur mon honneur que je ne donnerai pas de tranquillité à mon âme, ni de repos à mon bras tant que je  n’aurai pas rompu les chaines qui oppriment mon peuple par la volonté des puissants. Election populaire, terre et hommes libres ; Horreur à l'oligarchie !".

Aujourd'hui 29 mai 2013, nous nous souvenons de Bolivar et de Chavez et face aux deux symboles de l'indépendance argentine que sont la Plaza 25 de mayo et le monument à la gloire de San Martin en la ville de Resistencia, nous nous engageons à prolonger l’œuvre de nos prédécesseurs et à atteindre l'objectif de la libération du reste de la Grande Patrie.

En plein XXIème siècle, deux enclaves coloniales demeurent encore au sein de notre Amérique du Sud : Les Malouines aux mains du Royaume-Uni et la Guyane dominée par la France. 3.000 soldats Anglais en Atlantique-Sud et 20.000 soldats français en Guyane constituent un affront intolérable pour tout honnête homme qui marche sur ces terres.

L'indifférence ne peut plus être le choix de nos vies. Dès aujourd'hui, dans chaque acte, et à chaque moment, avec les armes dont nous disposerons à notre portée, notre objectif est la liberté et l'égalité.

Pour cela nous proclamons :

"Nous jurons par le Dieu de nos pères, par notre Grande Patrie, sur notre honneur, par nos Libertadores, par tous les martyrs et les patriotes qui nous ont précédés, par nos enfants et petits-enfants, que nous ne donnerons de repos ni à nos bras, ni de répit à nos âmes tant que nous n'aurons pas libéré la Guyane et les Malouines du colonialisme européen, joignant ainsi à la libération nationale la libération sociale pour le bonheur de nos peuples,

Vive la Patrie ! " .

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