Gabriel Garcia Marquez nous a quitté jeudi dernier pour l'épicentre des sources du soleil ! Il y rejoint son compère, tailleur d'hyper-réalité poétique et alter-ego, inégalé maître perceur-fouilleur du réel qu'ils tiennent au coude-à-coude avec l'imaginaire. Deux désormais noceurs-camarades, peu enclins aux mondanités et à la médiatisation de leur vivant, fêtent ensemble le baroque de leurs vies accomplies dans l'atelier du merveilleux et des Révolutions coperniciennes littéraires et poétiques qui nous ont frappé en partage pour notre plus grand bonheur d'émancipation individuelle et collective, faisant ainsi parler les armes miraculeuses de l'écrit. Ils ont libéré l'Homme qui se débat dans un impossible politique à défaut de posséder son pays. Et je puise dans leurs oeuvres fraternellement complémentaires un infiniment positif exclamatoire ! Soit la formule poémathique suivante : + ∞ !
Bonne fête à vous chers gardiens des brumes vaudoues et du soleil préhispanique !
L'Aguardiente et le Rhum rapprochent les frères d'Île en Continent ; ils fêtent notre réel qu'ils ont toujours dépassé de ce côté-ci de l'horizon !
La poétique du combat,
Sans commencement ni fin,
Va de victoire en victoire,
Par l'infiniment positif exclamatoire !
Suis ton intution poétique,
Elle te conduira à la Roche-Mère des sources du monde,
Et au coeur enfin libre des hommes !
(Pierre carpentier).