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MÉMOIRES DE L'EAU. "Les songes de nos vivants prennent à l'eau, la source et le sel ! À la terre, le sang et la force ! Au vent, nos sacrifices livrés en confiance. Assez de ces supplices ! Les poèmes ne sont pas fait pour les chiens ! Ils portent nos libertés souveraines ! lls sont le parfum de nos royaumes ! Sois vaillant à la tâche attaquante que nous te confions ! Les dominations nous mitraillent encore mais tu répondras à ce juste tourment du devoir ou détourne toi à jamais de notre appel ! En toutes directions que tu choisisses tu nous reviendras et nos comptes te seront remis ! Pour notre générosité, tiens en partage le calme des eaux !". (Extrait "d'IRACOUBO. L'Épicentre des Eaux", 2014). " MAIS ALORS, LA GUYANE ? Une infinité que nous imaginons gorgée d'eaux et de bois. Les Guyanais demandent que les Martiniquais et les Guadeloupéens les laissent en paix. Nous avons pas mal colonisé de ce côté. C'est pourtant comme une attache secrète que nous avons avec le Continent. Une attache poétique, d'autant plus chère que nous y renonçons. D'autant plus forte que fort sera le poids des Guyanais dans leur pays. Des chants comme des rapides à remonter, des poèmes comme autant de bois sans fond." ÉDOUARD GLISSANT in LE DISCOURS ANTILLAIS (P 775).

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Billet de blog 23 février 2013

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MÉMOIRES DE L'EAU. "Les songes de nos vivants prennent à l'eau, la source et le sel ! À la terre, le sang et la force ! Au vent, nos sacrifices livrés en confiance. Assez de ces supplices ! Les poèmes ne sont pas fait pour les chiens ! Ils portent nos libertés souveraines ! lls sont le parfum de nos royaumes ! Sois vaillant à la tâche attaquante que nous te confions ! Les dominations nous mitraillent encore mais tu répondras à ce juste tourment du devoir ou détourne toi à jamais de notre appel ! En toutes directions que tu choisisses tu nous reviendras et nos comptes te seront remis ! Pour notre générosité, tiens en partage le calme des eaux !". (Extrait "d'IRACOUBO. L'Épicentre des Eaux", 2014). " MAIS ALORS, LA GUYANE ? Une infinité que nous imaginons gorgée d'eaux et de bois. Les Guyanais demandent que les Martiniquais et les Guadeloupéens les laissent en paix. Nous avons pas mal colonisé de ce côté. C'est pourtant comme une attache secrète que nous avons avec le Continent. Une attache poétique, d'autant plus chère que nous y renonçons. D'autant plus forte que fort sera le poids des Guyanais dans leur pays. Des chants comme des rapides à remonter, des poèmes comme autant de bois sans fond." ÉDOUARD GLISSANT in LE DISCOURS ANTILLAIS (P 775).

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ONU : 4ème Commission "Poltiques Spéciales et Décolonisation" Communiqué du Sec Gal Ban Ki-Moon du 21 février 2013 .

ONU, 21 février 2013 – Le Secrétaire général Ban Ki-moon a affirmé jeudi que les risques posés par les changements issus de la décolonisation sont préférables à l'inertie et au statu quo qui prévalent dans les 16 territoires non autonomes inscrits sur la liste de l'ONU. « Plus que jamais, la communauté internationale est convaincue que le colonialisme n'a pas sa place dans le monde moderne », a déclaré le Secrétaire général Ban Ki-moon, à l'ouverture de la session annuelle du « Comité des Vingt-Quatre », le surnom du Comité spécial chargé d'étudier la situation en ce qui concerne l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux. « Cette session s'ouvre alors que nous entrons dans la troisième année de la troisième Décennie internationale de l'élimination du colonialisme et se tient dans un contexte de crise financière aigue et de contraintes budgétaires », a rappelé M. Ban en demandant au Comité de se doter d'une démarche visant à produire des résultats. Le Secrétaire général a invité les parties concernées – le Comité des Vingt-Quatre, les puissances administrantes et les territoires non autonomes – à travailler « au cas par cas » et à prendre des mesures concrètes en vue de parvenir à des résultats tangibles pour les 16 territoires non autonomes inscrits au processus de décolonisation de l'ONU.

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ONU, 21 février 2013 – Le Secrétaire général Ban Ki-moon a affirmé jeudi que les risques posés par les changements issus de la décolonisation sont préférables à l'inertie et au statu quo qui prévalent dans les 16 territoires non autonomes inscrits sur la liste de l'ONU.

« Plus que jamais, la communauté internationale est convaincue que le colonialisme n'a pas sa place dans le monde moderne », a déclaré le Secrétaire général Ban Ki-moon, à l'ouverture de la session annuelle du « Comité des Vingt-Quatre », le surnom du Comité spécial chargé d'étudier la situation en ce qui concerne l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux.

« Cette session s'ouvre alors que nous entrons dans la troisième année de la troisième Décennie internationale de l'élimination du colonialisme et se tient dans un contexte de crise financière aigue et de contraintes budgétaires », a rappelé M. Ban en demandant au Comité de se doter d'une démarche visant à produire des résultats.

Le Secrétaire général a invité les parties concernées – le Comité des Vingt-Quatre, les puissances administrantes et les territoires non autonomes – à travailler « au cas par cas » et à prendre des mesures concrètes en vue de parvenir à des résultats tangibles pour les 16 territoires non autonomes inscrits au processus de décolonisation de l'ONU.

Ces territoires sont les suivants : le Sahara occidental, les Samoas américaines, Guam, la Nouvelle-Calédonie, les Îles Pitcairn, Tokelau, Anguilla, les Bermudes, les Îles Vierges britanniques, les Îles Caïmans, les Îles Malvinas (Falkland), Gibraltar, Montserrat, Sainte-Hélène, les Îles Turques-et-Caïques et les Îles Vierges américaines.

« Le Comité spécial doit être à l'avant-garde dans la recherche de possibilités de changements et mettre en œuvre des politiques créatives pour faire avancer l'agenda de décolonisation », a insisté M. Ban.

« Il faut également engager un nouveau type de dialogue pleinement inclusif sur la question de la décolonisation », a recommandé le Secrétaire général. « Les risques que peut causer un changement, bien que parfois effrayants, sont préférables à la stagnation et au statu quo », a-t-il ajouté.


Rédigé par communiqué le 22 février 2013

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