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MÉMOIRES DE L'EAU. "Les songes de nos vivants prennent à l'eau, la source et le sel ! À la terre, le sang et la force ! Au vent, nos sacrifices livrés en confiance. Assez de ces supplices ! Les poèmes ne sont pas fait pour les chiens ! Ils portent nos libertés souveraines ! lls sont le parfum de nos royaumes ! Sois vaillant à la tâche attaquante que nous te confions ! Les dominations nous mitraillent encore mais tu répondras à ce juste tourment du devoir ou détourne toi à jamais de notre appel ! En toutes directions que tu choisisses tu nous reviendras et nos comptes te seront remis ! Pour notre générosité, tiens en partage le calme des eaux !". (Extrait "d'IRACOUBO. L'Épicentre des Eaux", 2014). " MAIS ALORS, LA GUYANE ? Une infinité que nous imaginons gorgée d'eaux et de bois. Les Guyanais demandent que les Martiniquais et les Guadeloupéens les laissent en paix. Nous avons pas mal colonisé de ce côté. C'est pourtant comme une attache secrète que nous avons avec le Continent. Une attache poétique, d'autant plus chère que nous y renonçons. D'autant plus forte que fort sera le poids des Guyanais dans leur pays. Des chants comme des rapides à remonter, des poèmes comme autant de bois sans fond." ÉDOUARD GLISSANT in LE DISCOURS ANTILLAIS (P 775).

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Billet de blog 27 juin 2016

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MÉMOIRES DE L'EAU. "Les songes de nos vivants prennent à l'eau, la source et le sel ! À la terre, le sang et la force ! Au vent, nos sacrifices livrés en confiance. Assez de ces supplices ! Les poèmes ne sont pas fait pour les chiens ! Ils portent nos libertés souveraines ! lls sont le parfum de nos royaumes ! Sois vaillant à la tâche attaquante que nous te confions ! Les dominations nous mitraillent encore mais tu répondras à ce juste tourment du devoir ou détourne toi à jamais de notre appel ! En toutes directions que tu choisisses tu nous reviendras et nos comptes te seront remis ! Pour notre générosité, tiens en partage le calme des eaux !". (Extrait "d'IRACOUBO. L'Épicentre des Eaux", 2014). " MAIS ALORS, LA GUYANE ? Une infinité que nous imaginons gorgée d'eaux et de bois. Les Guyanais demandent que les Martiniquais et les Guadeloupéens les laissent en paix. Nous avons pas mal colonisé de ce côté. C'est pourtant comme une attache secrète que nous avons avec le Continent. Une attache poétique, d'autant plus chère que nous y renonçons. D'autant plus forte que fort sera le poids des Guyanais dans leur pays. Des chants comme des rapides à remonter, des poèmes comme autant de bois sans fond." ÉDOUARD GLISSANT in LE DISCOURS ANTILLAIS (P 775).

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KONT RAFALÉ ATÈ LAGUIYÀN (II)

SENKANT AN ! BIM ! Senkant an mo tèt ka plen ki nou tout pri anba grenn' Lafrans Ho ! Jodlà mo ka di zot sa konsa, dimen, diféraman Papà ! VLOW ! To lé di mo ki dipi nanninannan, menm lapli-a pa ka di nou anba soley' cho-a ! Mè sékwa ? Telman nou sa pèp zandoli Lafrans ka grignen kou bwabwa ké pay an tchou !

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MÉMOIRES DE L'EAU. "Les songes de nos vivants prennent à l'eau, la source et le sel ! À la terre, le sang et la force ! Au vent, nos sacrifices livrés en confiance. Assez de ces supplices ! Les poèmes ne sont pas fait pour les chiens ! Ils portent nos libertés souveraines ! lls sont le parfum de nos royaumes ! Sois vaillant à la tâche attaquante que nous te confions ! Les dominations nous mitraillent encore mais tu répondras à ce juste tourment du devoir ou détourne toi à jamais de notre appel ! En toutes directions que tu choisisses tu nous reviendras et nos comptes te seront remis ! Pour notre générosité, tiens en partage le calme des eaux !". (Extrait "d'IRACOUBO. L'Épicentre des Eaux", 2014). " MAIS ALORS, LA GUYANE ? Une infinité que nous imaginons gorgée d'eaux et de bois. Les Guyanais demandent que les Martiniquais et les Guadeloupéens les laissent en paix. Nous avons pas mal colonisé de ce côté. C'est pourtant comme une attache secrète que nous avons avec le Continent. Une attache poétique, d'autant plus chère que nous y renonçons. D'autant plus forte que fort sera le poids des Guyanais dans leur pays. Des chants comme des rapides à remonter, des poèmes comme autant de bois sans fond." ÉDOUARD GLISSANT in LE DISCOURS ANTILLAIS (P 775).

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Illustration 1
Montray Kréyol.fr du 27 juin.

VLOGODOW !

Menm Konpèr Makak-a ka tournen so do pou ba nou vizyoné so latchò deryè, Ho !

Kolonyalis-a pa pouvé kontinyé transpoté so kò toupatou douvan sé boté latè-a,

Pou di nou ki i a so koté !

Mè sékwa ! Sa péyi-a gen bon roch ki gravé an mémwar so pèp-yan, 

É ni pèp, ni roch-ya, pé lévé mouch'rouj an mannyè sarézon !

BOUDOUM-TAK !

Sé pa tibwa sèk ka konyen van ka vanté annan oun bal brézilyen !

Sé lé bon Koupé-Foulé-Plonbé ka tanbé-lévé an larmé dé vivan Konbatan !

Sé soda ki pa kapon douvan kannon massogan kolonyalis'yan !

Sé parfen libété ké l'inité nou péyi anba oun soley ka pété !

Sé la viktwar ki nou gangan tout nasyon Laguiyàn,

Koumandé nou douvan sab ka klėré lannwit' !

SENKANT'AN ! Mo ka wè ké tandé yé ka kaya-kaya nou pèp-yan,

Ki yé-menm ka senken-senken larézistans !

Lèr-a tanbé ti Papà !

Bwa pou nou alé !

Wapo Na Dé !

 Go Afissi !

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