Nadine Morano, elle, abhorre la diversité bigarrée, elle, la Lorraine blonde au teint pâle, en tailleur strict, en tailleur terne, elle, préfère la tenue de pensée lepéniste avec ses accents bien nationalistes. Selon certains, Nadine Morano dirait tout haut ce que certains penseraient tout bas. Mais ce que Nadine Morano dit tout haut est bien bas, comme souvent avec elle, ce qu’elle dit tout haut remonte des strates inférieures, du monde souterrain où se cachent les rats dans la flore nauséabonde des égouts. Car ses accents nationalistes ont des relents racistes, comme des relents nauséeux, ses accents nationalistes colportent les effluves qui accompagnent les locataires des égouts. Le racisme, c’est l’odeur de rat de la France d’en bas, l’odeur de l’intolérance, l’odeur des strates inférieures de la France méphitique.
Si Sibeth Ndaye est un clown (l’auguste, clown rouge), Nadine Morano, elle, est le clown blanc et le clone pâle de Marine le Pen.