Eveline Charmeux revient sur la question dans son nouveau billet
http://www.charmeux.fr/blog/index.php
Cette fois, sa réaction est provoquée par SOS Education, cette riche association ultra conservatrice, avec laquelle j'ai eu de rudes conflits (jusqu'aux menaces d'agression), qui soutenait la volonté de de Robien d'imposer le b-a ba dans toutes les écoles de France et sa tentation, ratée, de me sanctionner lourdement pour manquement à l'obligation de réserve. C'était au temps où la servilité n'était pas encore obligatoire.
Le drame pour l'école, c'est que c'est "reparti", avec la complicité de neuropsy complaisants et contestés, de linguistes marchands, de fanatiques des prérequis et préalables, avec la pseudo évaluation et l'illusion de la remédiation, l'exploitation de la nostalgie même chez des gens qui ont été victimes des pratiques très anciennes qui avaient fait la preuve de leur inefficacité
Ce qui me choque le plus, c'est le déni de l'intelligence des enfants. La priorité à la mécanique, la volonté d'empêcher d'apprendre avec des langages supplémentaires intermédiaires qui ne peuvent qu'encombrer l'apprentissage et effacer l'importance du sens (les gestes et les mimiques, les petites poupées qui font "u" ou "i", les images des sons, les jeux "attraper "o" quand on croit l'entendre, les manuels, etc)
Il serait salutaire pour beaucoup de décideurs et de hiérarques de lire le livre d'Eveline Charmeux, "Lire ou déchiffrer" (ESF, collection dirigée par Philippe Meirieu, 2013) qui m'a fait l'honneur d'y inclure l'un de mes textes anciens "Et d'évidences en évidences" et plusieurs de mes réflexions trouvées sur son blog.
A suivre