Il est intolérable qu’un nouvel accord euro Méditerranée (l’Union pour la Méditerranée) soit lancé en Juillet 2008 entre l’Union Européenne et les pays du Sud de la Mediterranée incluant Israel et abandonnant la Palestine à son sort.
Cet accord avec le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Egypte, Israël, la Jordanie, le Liban, la Syrie et la Turquie apparaît de plus en plus comme une machine à exclure. D’un côté, justifier le refus opposé à la Turquie de l’accueillir dans l’Union Européenne et de l’autre côté, encourager Israel en officialisant sa politique d’apartheid et de colonisation des territoires palestiniens.
Le processus de Barcelone conditionnait les accords à un respect des droits de l’homme. Ils ont été continuellement bafoués en Israel, selon la Federation Internationale des droits de l’Homme.
Il faut exiger à travers une pétition que le lancement de l’Union pour la Méditerranée ne puisse accueillir Israel sans l’Etat Palestinien qui devait être créé avant la fin 2008. Le contraire apparaîtrait comme une provocation de l’Europe et un signe de son engagement unilatéral derrière la politique de colonisation d’Israel.
Lors du meeting de la Porte de Versailles, des discussions informelles avec des parlementaires de l’Ump, communistes ou verts montraient qu’ils approuvaient cette position de conditionnement à la création de cette Union pour la Méditerranée.
En 2008 : pas d’Union pour la Méditerranée sans création d’un Etat Palestinien.