Pierre Grenet (avatar)

Pierre Grenet

Ecriture de romans http://pierre-grenet.net

Abonné·e de Mediapart

45 Billets

0 Édition

Billet de blog 24 janvier 2018

Pierre Grenet (avatar)

Pierre Grenet

Ecriture de romans http://pierre-grenet.net

Abonné·e de Mediapart

Macri et Macron: rencontre du troisième type

Les deux Présidents de la République d’Argentine et de France se rencontrent à Paris ce vendredi 26 janvier. Ils ont été élus hors sol de la politique de leurs pays, Macri en novembre 2015 et Macron en mai 2017, sans aucun ancrage dans les partis traditionnels et avec des slogans rappelant le marketing produit, Cambiemos (Changeons) pour l’un et En marche pour l’autre.

Pierre Grenet (avatar)

Pierre Grenet

Ecriture de romans http://pierre-grenet.net

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Illustration 1

Les deux Présidents de la République d’Argentine et de France qui se rencontrent à Paris vendredi 26 Janvier ont été élus hors sol de la politique de leurs pays, Macri en novembre 2015 et Macron en mai 2017, sans aucun ancrage dans les partis traditionnels et avec des slogans rappelant le marketing produit, Cambiemos (Changeons) pour l’un et En marche pour l’autre. Et péroniste et libéral, pour l’un, et droite et gauche pour l’autre.  

Ce sont les nouveaux barbares de la politique, adeptes de la disruption, en référence au mouvement des starts ups qui prônent le dépérissement de l’état et sa dérégulation. Ils sont tous deux millionnaires. Macri, héritier d’un empire familial impliqué dans beaucoup d’affaires grâce à des proximités avec les gouvernements successifs depuis la dictature militaire de 1976, privatisation de la poste argentine, importation frauduleuse de pièces détachées pour une filiale de Peugeot entre l’Uruguay et la France, sociétés offshore citées dans les panama papers. Il cumule plus de deux cents affaires judiciaires pour “vol et association illicite”, “abus d’autorité et violation de devoirs de fonctionnaires publiques”, “enrichissement illicite”, “falsification de documents publics. Macron, comme on le sait, a perçu des commissions de plusieurs millions d’euros pour des transactions pilotées au sein de la Banque Rotschild, entre autres, pour le rachat du lait en poudre Pfizer destiné aux pays pauvres déficients en matière d’eau potable par Nestlé.

Ils se veulent en rupture avec leurs prédécesseurs en s’inscrivant délibérément hors du champ politique traditionnel. Macri a installé son chien sur le siège présidentiel pour une photo provocatrice après sa prise de fonction, et Macron, en se réclamant d’une présidence jupitérienne et en accumulant les références monarchiques et impériales, a pris à rebours les aspirations d’une partie du peuple français à une sixième République, faisant la part belle à la négociation collective et au gouvernement par les citoyens dans des institutions rénovées. 

Ils ont formé des gouvernements en faisant largement appel à des cadres et à des dirigeants de multinationales.

En Argentine, le Ministre des Finances, Luis Caputo, a été trader chez JP Morgan, puis à la Deutsche Bank. Le secrétaire d’Etat, Vladimir Werning, considéré par les analystes comme le principal inspirateur de la politique économique du pays a été Directeur Exécutif pour toute l’Amérique Latine de JP Morgan.

Le Ministre de l’agriculture, Luis Etchevehere, était jusqu’à sa prise de fonction, président de la Sociedad rural, organisme représentant les grands propriétaires terriens. C’est un fervent adepte de l’agro business.

La Ministre des Affaires Etrangères, Susana Malcorra, a été cadre supérieure chez IBM puis directrice Générale de Telecom Argentina  où elle a réduit de 10 % les salaires des employés et en a licencié 400.

Le Ministre de la Production, Francisco Cabrera, a été CEO et fondateur du fond de pensions privé Máxima AFJP. Auparavant il avait fait carrière à la banque HSBC. Il a aussi été directeur exécutif du journal La Nacion.

Le Ministre de l’énergie, Juan José Aranguren, a été président de Shell Argentina.

En France, le Premier Ministre Edouard Philippe a été lobbyiste en chef d’Areva, la multinationale qui œuvre dans le nucléaire.

La Ministre de la Santé, Agnès Buzyn a été rémunérée par les laboratoires privées pendant quatorze ans, par Genzyme, désormais filiale de Sanofi, et par Bristol Meyers-Squibb (BMS) et Novartis. Elle a siégé au comité consultatif (Advisory Board en anglais) de Novartis en charge du développement de plusieurs molécules anticancéreuses. 

La Ministre du Travail Muriel Pénicaud a été directrice générale adjointe de Dassault Systèmes, puis Directrice des Relations Humaines chez Danone.

La Ministre déléguée aux Transports, Élisabeth Borne, avant d’être PDG de la RATP a été directrice des concessions de la société Eiffage.

Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux a été en charge du lobbying comme directeur de communication et des affaires publiques de Unibail-Rodamco, premier groupe européen d’immobilier commercial.

La Ministre de la Culture, Françoise Nysen, a été PDG des éditions Actes-Sud.

Le Secrétaire d’Etat chargé du numérique, Mounir Mahjoubi a confondé la plateforme internet La ruche qui dit Oui. Il a ensuite pris la tête de la BETC Digital, une filiale du groupe Havas, avant de fonder en 2016 l’entreprise French Bureau.

Le plus étonnant est la similitude entre les feuilles de route des deux Présidents.

Ils ont débuté leur mandat par des ordonnances.

Macri en 100 jours a signé 774 décrets sans passer par le Parlement. Il a supprimé tous les impôts sur l’exportation des minerais, réduit ceux dus pour l’exportation du soja et des céréales. Les entreprises organisatrices du rallye Dakar ont été exemptées d’impôts.

L’impôt sur la fortune (biens personnels) a été réduit quand des augmentations très fortes ont été appliquées au gaz et à l’électricité (parfois jusqu’à 1000%) pour l’ensemble de la population, y compris les plus pauvres.

Macron a choisi d’inaugurer son mandat par ses ordonnances sur la loi travail qui facilitent les licenciements, plafonnent les indemnités et inversent en partie la hiérarchie des normes. (Macri, suite aux grandes manifestations de décembre 2017 sur la réforme prévisionnelle aboutissant à une réduction des pensions de retraite a renoncé à faire passer en urgence sa réforme du code du travail calquée sur celle de Macron. Elle sera présentée au Parlement en session ordinaire en Avril.)

Macron a aussi réduit l’impôt sur la fortune en sortant de son assiette tout le patrimoine financier (49% du précédent calcul) quand l’allocation logement a été réduite de 5 euros par mois.

Macri et Macron veulent réduire le nombre de fonctionnaires. Macri a licencié sèchement du jour au lendemain 20.000 fonctionnaires dans de nombreux ministères et dans l’audiovisuel public. Macron affirme vouloir réduire de 100.000 le nombre de fonctionnaires français sur cinq ans.

Macri et Macron se sont attaqués conjointement aux revenus des retraités. Macri avec sa loi de réforme prévisionnelle, fortement combattue par une mobilisation populaire dans les rues du pays et réprimée très sévèrement par les forces de l’ordre, a modifié le mode de calcul des pensions qui devrait faire baisser les minima de 20 % et repousser l’âge des ayants droits pour les femmes de 60 à 65 ans. Cette réforme a pour but de réduire de 5 milliards d’euros par an le déficit budgétaire, en grande partie due à une augmentation colossale de la dette publique argentine (+ 55 milliards d’euros et + 70 % d’intérêts de la dette). Des experts ont évalué que 75 % de cette dette a servi à la spéculation financière.

Macron a augmenté la CSG des retraités percevant plus de 1200 euros par mois de 1,7 %. En 2018, cette hausse de la CSG compensée par une baisse de cotisations sociales pour les salariés devrait rapporter 4,5 milliards d’Euros à l’état français.

Macri et Macron portent atteinte aux droits de l’homme dans des répressions sauvages. Macri contre les peuples originaires Mapuche et Wichi et contre les manifestants du 14 et 18 décembre avec des escadrons de motocyclettes persécutant aveuglément les citoyens présents dans la rue et des tirs de balles en caoutchouc. Milagro Sala, dirigeante du mouvement social Tupac Amaru et députée du parlement est en détention préventive depuis le 16 janvier 2016 sans aucun jugement. Par ailleurs, des membres du gouvernement ont mis en doute la réalité des 30.000 disparus de la dictature de 1976 et font pression pour l’arrêt des jugements à l’encontre des génocidaires. Dans le musée de la Casa Rosada (palais présidentiel), les dictateurs de l’histoire argentine ont été réintroduits dans la chronologie des présidents sans distinction explicite entre ceux qui sont arrivés au pouvoir par coup d’état et ceux qui ont fait l’objet d’élections démocratiques. L’ex-commissaire tortionnaire Miguel Etchecolatz, condamné à 6 reprises à la prison à perpétuité pour ses crimes commis pendant la dictature (séquestration suivi de tortures et assassinats), s’est vu accorder la prison domiciliaire dans le lieu de son choix.

Macron organise une répression sauvage contre les migrants, en particulier à Calais, dénoncée par de nombreuses ONG et par Jacques Toubon, le Défenseur des droits qui a signalé le «caractère exceptionnellement grave de la situation», qu’il n’hésite pas à décrire comme étant «de nature inédite dans l’histoire calaisienne».

Macri et Macron veulent museler la presse d’opposition.

Macri a chassé de l’audiovisuel public tous les journalistes et chroniqueurs critiques à l’égard de sa politique. Au total, 4500 salariés de la presse ont été licenciés depuis son arrivée au pouvoir. Un des principaux journaux d’opposition, Pagina 12, fait l’objet de pressions financières et judiciaires.

Macron, largement soutenu par la presse française aux mains de quelques milliardaires aurait fait pression pour qu’Aude Lancelin soit évincée du Nouvel Observateur, propriété de son soutien Xavier Niel pendant la campagne électorale. Mathieu Croissandeau, actuel rédacteur en chef du Nouvel Observateur serait menacé de licenciement par Xavier Niel suite à la couverture du journal montrant Emmanuel Macron au visage fermé, les lèvres pincées, le regard métallique, un visage en noir et blanc qui monte la garde derrière des barbelés, avec le titre « Bienvenue au pays des droits de l'homme ».

L’équipe de communication de l’Elysée choisit les journalistes accrédités par chaque organe de presse pour les déplacements du Président afin d’éviter les reportages critiques.
Le budget 2018 de l’audiovisuel public a baissé de 38 millions d’euros.

Macron a annoncé une loi contre les fake news qui circulent dans la presse et dans les réseaux sociaux. Il souhaite que cette loi soit adoptée avant les prochaines élections européennes de 2019. L’état français deviendrait juge de l’information pouvant être délivrée au public.
L’organisation des élections européennes devrait être réformée pour modifier le temps accordé à chaque partie pour ses clips de campagne sur l’audiovisuel public, en fonction du nombre de députés au parlement national pour avantager le parti du Président : LREM.

Macri et Macron sont des fervents défenseurs des traités de libre change. Macri cherche à  faire progresser les négociations sur le traité entre le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay et Venezuela) et l’Union Européenne. Macron a défendu l’application du traité entre l’Union Européenne et le CETA, alors qu’il permettra notamment à plus de 80% des entreprises américaines opérant en Europe d’attaquer les États européens, par le biais de leurs filiales au Canada devant des tribunaux d’arbitrage et qu’il remet en cause des clauses environnementales de la COP 21.

Macri souhaite, lors de son déplacement à Paris, proposer que l’Argentine règle les 380 millions de dollars que le Centre International pour le Règlement des Différends Relatifs aux Investissements (CIRDI) de la Banque mondiale a condamné à verser à la multinationale française Engie (ex Suez) suite à l’étatisation de la ex Aguas Argentinas qui assure la distribution de l’eau à Buenos Aires.

Le groupe français avait obtenu en 1993 la concession de distribution d'eau et du tout-à-l'égout dans le grand Buenos Aires, la plus importante du monde à cette époque et le contrat a été résilié en 2006 par le gouvernement de l’époque de Nestor Kirchner qui a considéré que Suez n’avait pas tenu toute une série d’engagements : Entre 1993 et 2003 les tarifs ne devaient pas augmenter et Suez les a augmenté de 88 %. Suez devait investir dans Aguas Argentinas 630 Millions d'euros sur dix ans. L'entreprise a seulement déboursé 383 Millions d'euros soit 60%.  La qualité du service a été inférieure à celle prévue dans la concession. Le traitement des eaux usées par le tout-à-l’égout était prévu pour 74% des usagers. Il a atteint seulement 7% de couverture, affectant ainsi 6.180.000 personnes.  La pression de l’eau a été inférieure à ce qui était prévu dans le contrat initial. Les plus grands inconvénients ont été relevés dans la zone sud, où il y a même eu des coupures de service. Des pollutions à l’arsenic ont été détectées.

Depuis 2001, un groupe d'associations d'usagers a porté plainte devant le CIRDI pour une série de non accomplissements du contrat de la part du concessionnaire et réclame à Suez 371,5 millions d'euros de dédommagements. Macron honorerait la parole de la France en faisant pression sur Engie Suez pour qu’elle renonce au moins à percevoir cette indemnité de la part du gouvernement argentin (règlement payé en dernier ressort par le peuple argentin qui subirait une double pénalité, avoir subi le non respect du contrat de distribution d’eau et dédommager la multinationale française). En réglant cette somme, Macri après avoir cédé aux exigences des fonds vautours pour la dette publique argentine et Macron en l’acceptant apporteront la preuve de la nuisibilité pour les politiques publiques de ces tribunaux d’arbitrage qui permettent aux multinationales d’attaquer pénalement et financièrement les états.

Macri vient chercher à Paris des investissements français en Argentine comme ceux réalisés par Total sur le gisement de Pétrole et gaz de schiste à Vaca Muerta en Patagonie très polluants pour l’environnement et auxquelles s’opposent des riverains et les communautés mapuche. En 2017, un accord salarial a été signé avec les organisations syndicales pour améliorer la compétitivité du pays et attirer les investissements étrangers en réduisant le « coût du travail » de 30 à 40 % et en favorisant les mises à la retraite des salariés.

Pendant leur rencontre à Paris se tiendra la troisième nuit des idées organisée par le Ministère des Affaires étrangers français dans 100 villes de 70 pays sur 5 continents.  Le thème en sera : « L’imagination au pouvoir », Re-prendre la parole,  une formule dont les manifestants couvraient les murs de Paris en 1968 !

50 ans plus tard, quelles formes prend l’aspiration à l’utopie ? Quel sens trouve cet appel à être créatifs, de la technologie à l’économie, de la science à l’urbanisme ? Les œuvres d’imagination nous aident-elles à mieux comprendre le monde d’aujourd’hui ?

En Argentine, l’événement et les débats se dérouleront sur 4 jours du 24 au 27 Janvier à Mar del Plata et à Ostende.

Un mai 68 sans mouvement ouvrier, sans révolution idéologique, un ersatz imaginaire et poétique déconnecté de la réalité et de l’actualité politique. Un rêve général sans référence à la (G)rève général(e).

Les deux posts Présidents espèrent, 50 ans après, échapper au retour du refoulé, à l’embrasement et à l’insurrection qui couvent sous la couche idéologique et médiatique, pour l’un en mai 2018, et pour l’autre en mai 2019 (le Cordobazo, soulèvement populaire de mai 1969, a fait tomber le gouvernement dictatorial de Juan Carlos Onganía). Ceci, en faisant de la post histoire et en travestissant la mémoire.

Contre la répression et l’austérité économique impose au peuple argentin. Nous répudions la visite du président argentin M. Macri à Paris et appelons à un rassemblement:
Le samedi 27 janvier 12 heures Place du Chatelet

El presidente Macri está realizando una nueva gira de negocios en Europa, mientras la represión y el ajuste se agravan en Argentina.

Después de visitar Rusia y participar en el foro del capitalismo imperialista en Davos, Macri estará en París el próximo viernes para reunirse con la patronal francesa del MEDEF, con la alcaldesa de París, Anne Hidalgo y con el presidente Macrón. En pocas horas Macri recorre el arcoíris francés del gobierno derechista y de los grandes capitalistas.

A su vez, no hay que olvidar que Macri estará acompañado de 3 gobernadores, Hugo Passalacqua, Gustavo Bordet y Juan Manuel Urtubey, siendo los últimos dos del PJ y ex FpV. El pacto del gobierno nacional con los gobernadores, incluídos los kirchneristas, es en este momento la llave maestra que le ha permitido a Macri la sanción de la ley de robo a los jubilados, mientras el acuerdo con la CGT está en la base de la reforma laboral que va a presentar en los próximos meses.

Esta gira se produce en un momento de crisis de su régimen político y de su política económica. Las manifestaciones del 14 y del 18 de diciembre hirieron gravemente su plan político y la aceleración de la austeridad que pretende imponer mediante despidos, paritarias congeladas y miseria social.

La otra cara necesaria de la política del gobierno de Macri ha sido la represión, cada vez más violenta y generalizada, mientras se practica la indulgencia con los represores de la dictadura. La resistencia obrera y popular ha enfrentado el ajuste del gobierno y su mano dura.

Este 27 de enero, mientras Macri se reúne con Hidalgo en el Hotel de Ville, salgamos a las calles para repudiar la presencia de Macri en París y manifestar nuestra solidaridad con las luchas del pueblo argentino.

No al ajuste y la represión! No a los acuerdos entre los gobiernos argentino y de la UE! No a la domiciliaria a los genocidas! Libertad a todxs lxs presxs políticxs!

CALPA
Colectivo Justicia por Santiago y Rafael - Francia
Pico y Pala

--------------------------------

Contre la politique d'ajustement et de répression macriste!

Le président Macri effectue un nouveau voyage d'affaires en Europe, tandis que la répression et l'ajustement s'aggravent en Argentine.

Après avoir visité la Russie et participé au forum du capitalisme impérialiste de Davos, Macri sera à Paris vendredi prochain pour rencontrer les dirigeants du MEDEF, la maire de Paris, Ana Hidalgo, et le président Macron.

En même temps, il ne faut pas oublier que Macri sera accompagné de trois gouverneurs, Hugo Passalacqua, Gustavo Bordet et Juan Manuel Urtubey, les deux derniers du PJ et l'ancien FpV. Le pacte du gouvernement national avec les gouverneurs, y compris les kirchneristes, est maintenant la clé maîtresse qui a permis à Macri d'adopter la loi sur le vol des retraités, tandis que l'accord avec la CGT est la base de la réforme du travail qui sera présentée dans les prochains mois.

Cette visite a lieu en temps de crise dans son régime politique et sa politique économique. Les manifestations du 14 et 18 décembre ont fortement mis en cause son projet politique et l'accélération de l'austérité qu'il veut imposer à travers les licenciements, le gel des salaires et la misère sociale.

L'autre aspect intolérable de la politique gouvernementale de Macri a été la répression, de plus en plus violente et généralisée, tandis que l'indulgence est pratiquée contre les répresseurs de la dictature. La classe ouvrière et la résistance populaire ont fait face à l'ajustement du gouvernement et à sa politique répressive.

Ce 27 janvier, en parallèle à la rencontre entre Macri et Hidalgo à l'Hôtel de Ville, sortons dans la rue pour répudier la présence de Macri à Paris et exprimer notre solidarité avec les luttes du peuple argentin.

Non à l'ajustement et à la répression! Non aux accords entre les gouvernements argentin et européens! Non à l'assignation à résidence des génocides! Liberté pour tou.te.s les prisonnier.e.s politiques!

CALPA
Colectivo Justicia por Santiago y Rafael - Francia
Pico y Pala

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.