Sarkozy a explosé en vol dans ses nouveaux Airbus et Falcon pour lesquels il a engagé des dépenses somptuaires d'Etat en pleine crise économique. Hier, 25 Septembre 2008, il a renoncé à son statut de Président de la république, il est redevenu candidat à une fonction hypothétique en réservant sa déclaration à un rassemblement devant ses partisans.
Il a dénoncé la concurrence sauvage, l’affaiblissement de l’Etat, la nécessité de réglementer le rôle des banques et de châtier les coupables de spéculation délirantes.
Et en tant que candidat, il se prend les pieds dans le tapis, il sombre dans la contradiction. La seule mesure concrète annoncée est la suppression de 30.000 postes de fonctionnaires. Exactement l’inverse de son discours sur le renforcement du rôle de l’Etat.
Par ailleurs, depuis son élection, il a mis en œuvre une politique diamétralement opposée aux besoins énoncés dans son discours.
Il a supprimé la pénalisation des affaires économiques qui permettaient de condamner les responsables d’abus sociaux. Il a valorisé le rôle de l’argent et de la spéculation avec le bouclier fiscal et le paquet fiscal. Il a tout fait pour ne pas traiter sur le fonds la mise en cause des paradis fiscaux avec l’affaire Clearstream. Au lieu de mettre en cause ce système de compensation interbancaire qui permet toutes les évasions fiscales et le blanchiment d’argent, il a bâti un écran de fumée avec sa gueguerre contre Villepin. Il lance la privatisation de la Poste au nom du principe de la concurrence salutairequ'il vient de dénoncer.
Si les français ont bien écouté son discours, la seule solution pour refonder la société et non pas le capitalisme est de se débarrasser démocratiquement de celui qui n’assume plus la fonction de Président de la République.