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L'explosion des 300 tonnes de Nitrate d'Ammonium de l'usine AZF aurait provoqué un séisme de magnitude 3,4. L'explosion de 2750 tonnes de NA le 4 août 2020 à Beyrouth a produit la magnitude 3,3. Pourquoi avec 10 fois plus de NA et un cratère 20 fois plus gros que celui d'AZF, Beyrouth n'a même pas dépassé la magnitude d'AZF ?
Ce problème sismologique majeur devait faire l'objet d'une étude précise dès le début de l'enquête. Il n'en a rien été.

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Les données sismiques des stations du RéNaSS (organisme civil) ont proposé dans la première semaine de flagrance une datation à 10h17'55,52, une profondeur de 1 km, et une position localisée sous la préfecture....certes avec une grande imprécision.
Quelques jours plus tard un second fichier donne une date de 10h17'56,4, aucune profondeur et une localisation plus proche d'AZF, mais toujours avec le même type d'imprécision.
Ce réseau sismologique n'est pas dédié aux séismes d'origine explosive. La France est dotée en 2001, grâce à la Direction des Applications Militaires du Commissariat à l'Energie Atomique (CEA-DAM), d'un réseau beaucoup plus sensible (200 données par seconde au lieu de 62,5) et capable de détecter des magnitudes dès 1,5, correspondant à une énergie 1000 plus petite que celle de la magnitude 3,5.
Pas de chance,...contrairement aux données sismiques originales du RéNASS, accessibles par tous sur internet, les données du CEA-DAM n'ont jamais été étudiées avec leur précision et n'ont jamais été visibles dans le dossier judiciaire AZF, à part 8 secondes d'une seule station d'un rapport de 2005.
Pourquoi le CEA-DAM n'a-t-il pas voulu rendre ces données accessibles ?
Pire encore, lors des premiers mois de l'enquête les membres sismologues du CEA-DAM se cachent et laissent la responsable sismologue de l'Observatoire Midi-Pyrénées, Mme Souriau, annoncer que sa première étude, rendue publique le 26 septembre 2001 porte surtout sur un sismographe au rebus posé dans un local de l'OMP à Toulouse, sans calage horaire et sans calibration des amplitudes.

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Elle ne fait pas référence aux performances du réseau du CEA-DAM, pourtant absolument nécessaires pour la sécurité nucléaire, et la sécurité anti-terroriste. Elle a déjà ses certitudes et n'évoque aucun doute sur l'association du cratère d'AZF avec la magnitude 3,4 tout en affirmant être en plein accord avec ses collègues du CEA-DAM. Elle ne cherche même pas à confirmer le calcul de l'épicentre grâce à tous les moyens habituels dont elle dispose.

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Une telle magnitude inexpliquée par les 300 tonnes de NA serait bien d'origine souterraine profonde. Cette hypothèse permet de trouver, avec 15 stations des sismogrammes du RéNaSS (datation à 0,01 s près) et du CEA-DAM (datation à 0,1 s), une très forte convergence des arrivées des ondes sous la colline de Pech David, sous le secteur de l'hôpital militaire Larrey.
Dès ce 26 septembre 2001, la première obsession de Mme Souriau fut pourtant d'expliquer au SRPJ de Toulouse que le premier bruit entendu par de nombreux témoins est un "bang sismique" produit à la vitesse des ondes sismiques de 2400 m/s avant que l'onde de choc de l'explosion d'AZF arrive à 340 m/s, Ce sera l'objet de la 2ème anomalie... A SUIVRE !