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Billet de blog 13 janvier 2017

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La relaxe pour les manifestants ramassés dans la nasse de l'Assemblée Nationale

Gildo Debout, accusé de rébellion contre les forces de l'ordre, dans le contexte des manifestations contre la loi Travail, souhaite être accompagné par le plus de sympathisants possibles lors de son procès, le jeudi 19 janvier prochain au T.G.I. de Paris.

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Illustration 1

Je suis poursuivi pour rébellion après avoir été agressé par la police pendant un rassemblement pacifique.

Gildo Debout

Illustration 2

« Le 5 juillet était le premier jour de la reprise des travaux parlementaires sur la loi Travail à l’Assemblée Nationale. Tandis que le premier ministre Manuel Valls mettait fin au débat et empêchait le vote des députés, un rassemblement débute devant le bâtiment contre l’utilisation de l’article 49.3.

« Un dispositif totalement disproportionné par rapport au nombre et au calme des manifestants » selon Nicolas Krameyer, responsable d’Amnesty International

CRS, gardes-mobiles, policiers en tenue anti-émeute se déploient. Le quartier est ratissé. Les policiers regroupent les manifestants sur un trottoir du pont de la Concorde, entre les matraques et le vide. Ils sont fouillés et maintenus dans une nasse d’une taille et d’une durée sans précédent : un millier de personnes sont ainsi retenues pendant plus de quatre heures, de 18h à 23h pour les derniers à être raccompagnées, par petits groupes, jusqu’au quai de la ligne 1 du métro Concorde.

Les forces de l’ordre ont arrêté plusieurs manifestants en frappant et en aspergeant de gaz les personnes autour, sans sommation, alors que la situation était totalement maitrisée et que rien ne pouvait laisser présager ces violences policières.

Six manifestants sont poursuivis. Trois ont déjà été relaxé.

Un quatrième a été condamné à une peine symbolique (une amende avec sursis).

Je suis accusé de rébellion et je souhaite être accompagné par les camarades pour me soutenir à l'audience de la 24eme chambre à 9h. Venez en avance car vous serez soumis à une fouille minutieuse et gardez votre calme en toutes circonstances.»

Illustration 3

Le camarade Gildo Debout de la Seine-Saint-Denis, accusé de rébellion contre les forces de l'ordre, dans le contexte des manifestations contre la loi Travail, souhaite être accompagné par le plus de sympathisants possibles lors de son procès, le jeudi 19 janvier prochain au T.G.I. de Paris.

 ici  Frédéric et les inculpés du 49,3

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