« Au secours ! Je meurs ! » Natalia Anissimova a lancé une pétition adressée à la Croix-Rouge finlandaise.
« Je m’appelle Natalia Anissimova. Mon cas est en cours d’examen par le Service finlandais des migrations. On m’a diagnostiqué une forme grave d’hépatite C. On me refuse un traitement. Je suis désespéré, aidez-moi s’il vous plaît !
En 2018, j’ai dû fuir la Russie et demander l’asile politique en Finlande. J’ai été obligé de fuir, car en 2017 le FSB a tenté de m’assassiner :
- Deux coups de feu ont été tirés contre ma voiture alors que j’étais au volant.
- Mon appartement a été incendié deux fois,
- Ma voiture a été incendiée,
- On m’a attaquée au couteau dans le métro,
- Des armes chimiques ont été jetées dans mon appartement,
- Dans un laboratoire du FSB, on m’a sournoisement infectée avec les hépatites C et E,
- Mon véhicule a été saboté.
J’ai miraculeusement survécu.
En mars 2018, lorsque je suis arrivée en Finlande. J’ai demandé l’asile politique. On m’a vacciné trois fois, après quoi ma santé s’est fortement détériorée. Il n’y a aucune information dans mon dossier médical sur ces vaccins.
En septembre 2018, on m’a diagnostiqué à tort une gastrite. Je n’ai pas été traitée correctement pendant un an et demi, bien que les analyses aient indiqué que j’avais une hépatite. Toutes mes demandes au personnel médical du bureau des migrations ont été rejetées. Ce n’est qu’en février 2020 que j’ai été envoyée au laboratoire où l’hépatite C a été confirmée. Mon état de santé s’aggrave chaque jour, parce que j’ai reçu 3 vaccins alors que j’avais déjà une hépatite. On m’a prescrit 5 fois des médicaments incompatibles avec ma maladie au foie.
Je me sens très mal. J’ai constamment des nausées, des vomissements, de la diarrhée et des saignements. À plusieurs reprises les secours ont été appelés, mais on a refusé de m’hospitaliser, car je n’ai pas de carte Kella, ni de lettre de garantie de paiement du bureau des migrations. Il n’y a personne pour payer pour moi. Ils refusent de me soigner, car je n’ai pas de moyen de paiement. On m’a attribué un avocat gratuit du service de migration. Mais l’avocat et moi ne sommes pas autorisés à prendre connaissance de mes documents médicaux. Toutes les candidatures adressées au directeur du bureau des migrations sont totalement ignorées ! Aidez-moi, je suis désespéré !!! »
Le 1er mai 2020, Natalia Anissimova avait recueilli 155 signatures sur sa pétition change.org.
Remarques :
Les soins : en Finlande les soins sont gratuits pour tous les immigrés sans ressource. Natalia Anissimova accuse (à tort) les autorités finlandaises de ne pas vouloir la soigner, de l’avoir infectée avec des vaccins et de mal la soigner.
Les attaques du FSB : il y aurait eu neuf d’attentats infructueux contre Natalia Anissimova. Le FSB n’est pas si maladroit. Après le premier coup de semonce, en général on va rapidement en prison. Le suivant est fatal. Dans la liste, il y en a au moins sept de trop.
Natalia Anissimova et son compagnon Oleg Aliev ne se limitent pas à critiquer les autorités finlandaises. Ils sont les auteurs de publications régulières haineuses contre Elena Vassilieva, réfugiée politique en Finlande, et Nadejda Petrova, réfugiée politique en France. On ne comprend pas pourquoi Natalia Anissimova, « martyrisée » par le FSB, harcèle tant les victimes de ce même FSB. Elle devrait être solidaire.
(La vidéo ci-dessous est faite par Natalia Anissimova et Oleg Aliev avec des aveux extorqués sous la torture dans une prison du FSB.)
Rappelons :
Elena Vassilieva est en position n°2 après feu Boris Nemtsov sur la liste des personnes à abattre par le Kremlin. Elle a achevé et rendu public les travaux « Grouz 200 » du leader de l’opposition démocratique russe Boris Nemtsov. Ils lui avaient coûté la vie.
Nadejda Petrova a été recherchée par Interpol sur mandat délivré par le Kremlin. Elle a été sauvée par un réseau de solidarité qui l’a conduite en France. Sinon, elle aurait disparu en Russie.
Elena Vassiliev et Nadejda Petrova poursuivent depuis l’étranger leurs activités d’opposition sur internet. Poutine n’a pas renoncé à les réduire au silence. La haine diffusée par Anissimova et Oleg Aliev pourrait accréditer la thèse d’un règlement de compte dans les rangs de l’opposition pour les éliminer.
Le 1er mai 2020, Natalia Anisimova et Oleg Aliev ont publié une photo intitulée : « Жидовское Казачество Хуйла » : « La juiverie cosaque du bitard ».
- Жид (Jid) est un terme insultant adressé aux juifs en général.
- Хуйла (Khuylo), qui a une grosse bite. (Khuy = bite). Pardon pour le vocabulaire. Poutine est traité de « Khuylo ».
- Cosaque est à comprendre sous le sens cavalerie.
Sur la photo de la page Facebook de Oleg Aliev, vous reconnaîtrez l’auteur de ses lignes (Pierre HAFFNER), Nadejda Petrova, Elena Vassilieva, Sultan Chamaiev, Svetlana Guerassimov, Eugène Goronok, Alexandre Rastorguev et Valeri Antonov, directeur du média « Zakon et Poryadok » fermé par le Kremlin. Toutes ces personnes sont en danger.
Les adversaires ; des opposants et l’ONU.
Des actions sont coordonnées entre certains « opposants » émigrés pour discréditer le pays qui les a accueillis et l’ONU en la personne du haut commissaire pour les réfugiés.
Voici la publication de Serguey Titarenko réfugié en Ukraine, que notre calomniateur, Oleg Aliev a soutenu avec une traduction en trois langues.
« Je demande à tout le monde de republier. Je lance un appel à tous les réfugiés ou ceux qui veulent les aider. Aidons les réfugiés à se battre pour leurs droits ! Je suis Sergey Titarenko, réfugié politique russe en Ukraine. J’ai reçu une invitation pour participer au forum de la Russie libre à Vilnius. Le Forum est actuellement reporté en raison du confinement… Tous les réfugiés, avec qui j’ai parlé, nous sommes constamment confrontés à des faits de parti pris, de discrimination et de corruption de la part le HCR (Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés). En outre, souvent les employés du HCR ne cachent pas leur coopération avec les services spéciaux des pays d’origine des réfugiés et facilitent même leur extradition et leur expulsion. Dans le cas de Leonid Razvoszhaev, qui a été enlevé à Kiev et emmené à Moscou, les employés du HCR ont personnellement participé à son enlèvement. Je juge que cela absolument inacceptable. Un audit total des activités de cette organisation est nécessaire. Pour ce faire, nous devons conjuguer nos efforts dans la lutte pour nos droits, garantis par la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Par conséquent, je demande à tous ceux qui ont des informations sur des refus d’aide illégaux, des extorsions par le personnel du HCR ou des plaintes d’écrire dans les commentaires de cette publication. Vous pouvez aussi me les écrire dans des messages privés. Anonymat garanti, à préciser ».
Remarque. On peut penser qu’il y puisse y avoir des vicissitudes dans le personnel de l’ONU en Ukraine. Mais réduire à cette simple supposition l’enlèvement à Kiev de l’opposant russe Leonid Razvoszhaev est un peu trop court. Rappelons que le 14 avril 2020, les services de sécurité ukrainiens ont arrêté leur propre chef, Valery Shaitanov. Il a été accusé de haute trahison. Il dirigeait le contre-espionnage, le renseignement ukrainiens, et il travaillait pour Moscou. Outre l’enlèvement de Razvoszhaev, ainsi peuvent s'expliquer des complicités dans les assassinants de Voronenkov, Tcheremet Gongadze, Okoueva. Rappelez-vous ! Les Ukrainiens avaient simulé l’assassinat du journaliste russe Babtchenko pour tenter d’élucider les réseaux russes présumés.
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Néanmoins, Oleg Aliev s’est empressé de traduire et de publier l'appel de Serguey Titarenko en trois langues. Oleg Aliev traite les opposants au Kremlin de « Juiverie cosaque ». Oleg Aliev travaille pour les services secrets russes. Son intention est de combattre les opposants, l’ONU et de servir Poutine. Oleg Aliev a sauté sur l'occasion.
Je conseille à tous les personnes émigrées pour des raisons politiques de pays de l’ex-URSS de s’adresser à notre association :
« Liberté – Svoboda ». E-mail : raskazopposition@gmail.com.
Téléphone : +33 07 800 899 07.
Pour ma part, je prends très au sérieux les insultes que nous ont adressées Oleg Aliev et Natalia Anissimova. Les relais du Kremlin au Pays basque ont déclenché également une campagne contre moi. J’ai été insulté, menacé sur internet. On m’a "conseillé" de ne pas sortir de mon domicile et de quitter le Pays basque. J’ai été expulsé violemment d’assemblées générales syndicales et frappé dans le dos le 6 février lors d’une manifestation intersyndicale à Bayonne. Les sympathisants de la CGT, qui font confiance à leur direction syndicale, sont convaincus que je suis ami avec les « néo-nazis » et les « Waffen-SS » que la centrale voit à Kiev. Le Kremlin excelle pour semer la haine et la discorde par tous les moyens. Poutine, c’est la haine et la guerre. Il utilise tous ses réseaux à cette fin.