En 2018, une révolution de velours en Arménie portait le réformateur Nikolo Pashenyan au poste de Premier ministre. Une épuration débutait. Des dirigeants et fonctionnaires corrompus étaient démis de leur fonction et poursuivis, malgré leur soutien du Kremlin.
En 2020, le dictateur azerbaïdjanais, soutenu par le turc Erdogan, déclenche une guerre contre l’enclave arménienne du Haut-Karabakh. L’Arménie, membre du traité de Défense collective avec la Russie, compte sur le Kremlin pour forcer la désescalade du conflit et le retour des parties à la table des négociations.
Mais, par la voie de Igor Korotchenko, le Kremlin pose ses conditions : « L’Arménie doit renoncer à sa politique « multivectorielle » et s’aligner ses politiques intérieure et extérieure sur Moscou ».
Géorgie, Ukraine, Arménie, toute tentative de démocratisation des régimes des pays satellites russes a été entravée par des conflits.
Le Kremlin a été un des premiers fournisseurs d’armements à l’Azerbaïdjan et maintenant pour se protéger de ceux-ci, l’Arménie devrait renoncer à son indépendance.