Le samedi 1er décembre 2018, manifestation des Gilets jaunes sur les Champs Élysées à Paris. Un ami russe, qui ne parle pas français, s’est égaré. Incapable de retrouver son hôtel, il avait demandé en anglais son chemin à des manifestants. Il s’est adressé à des hommes d’apparence slave et à l’allure sportive. Ces personnes lui ont répondu en anglais, mais avec un fort accent russe. Lorsque mon ami a compris que ses interlocuteurs étaient des Russes, il a reposé la question en russe. Cela a provoqué immédiatement la disparition de ces quatre personnages qui de toute vraisemblance ne voulaient pas être identifiés en tant que Russes à cette manifestation de gilets jaunes. Mon ami, expérimenté, m’avait dit : « Ces hommes sont des agents russes ».
Dès 2018, j’avais communiqué les informations, dont je disposais, aux RG de Bayonne. Plus tard, j’ai rédigé un dossier que ceux-ci ont refusé. Ils m’ont renvoyé au commissariat qui est tombé des nues. Le planton de service n’a rien compris à ce que je disais et m’a renvoyé aux RG. Ces derniers refusent toute information par E-mail, par clé USB. Ils ont peur des virus, ils disent. Une manière élégante de m’envoyer sur les roses. Comme je suis têtu, je suis revenu sonner à leur portail. Ils ont refusé de descendre, et seul le concierge au travers des barreaux de la grille a pris les documents que j’avais imprimés en me promettant de leur transmettre.
Par contre, leurs collègues espagnols d’Irún sont plus accueillants. Je les avais appelés pour les informer que j’avais des informations de Russes sévissant en Espagne. Ils m’ont communiqué une adresse E-mail. Ils ont accusé réception de mon courrier et m’ont remercié. Eux, n'ont pas peur des virus électroniques.

Le 12 septembre 2020, j’ai vu moi-même des agents des services secrets militaires russes, équipés comme des casseurs et armés d’une batte de base-ball, place Wagram à Paris à la manifestation des Gilets jaunes. Entourés de Blacks-blocs, ils se sont dirigés vers l’Étoile .De graves incidents ont terni cette manifestation. Des agents d’une puissance étrangère y participaient. Ont-ils été interceptés ? Non ! Ces individus sont venus avec des visas. Ils sont facilement identifiables.
Le bide de la sécurité nationale.
Le pouvoir français a mobilisé des moyens énormes contre les Gilets jaunes. Toutes les forces de polices, de gendarmerie, tous les services secrets du pays sont sur les dents depuis bientôt deux ans, et les agents des services secrets militaires russes agissent impunément à leur barbichette en plein jour à Paris.
Peut-être que tout ce beau monde a besoin de désordre à Paris pour des raisons différentes. Ces exactions donnent à la police française l’impression de servir à quelque chose, les médias de Macron les utilisent pour diaboliser l’adversaire social et politique et Poutine peut, grâce à elles, se prévaloir garant de la stabilité en Russie face à un occident décadent.