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Stanislav Vorobyov, Denis Gariev et Nikolai Trushchalov du « Mouvement impérial russe » et de la « Légion impériale russe » se sont battus en compagnie de parias accourus en 2014 au Donbass pour participer au « djihad » de Poutine contre l’Ukraine. Ils proposent en Russie des formations militaires dans leurs camps d’entraînement « Partisan ». On y apprend la tactique en ville et en forêt, le maniement des armes à feu, des explosifs, le corps à corps, la survie, la topographie, etc.

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En 2014, la « Légion impériale russe » avait envoyé au Donbass des centaines d’hommes entraînés dans ses camps. Ces internationalistes ont combattu dans les rangs de la brigade « Prizrak » commandée par le commandant Mozgovoy. Ils étaient frères d’armes d’autres internationalistes accourus de toute l’Europe et même du Brésil. Parmi eux : des Basques ! ils avaient un soutien médiatique de toute la presse indépendantiste de Euskal herria dont du journal « Berria » dirigé par Marcello Otamendi. Lecteur assidu de ce journal, je me suis désabonné, car je connaissais toutes ces diatribes en russe. Je n’avais pas besoin de leur traduction en basque.

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Stanislav Vorobyov entretient des relations étroites avec Vladimir Kvachkov, ex-colonel du GRU et Igor Girkin alias Strlkov ex-colonel du FSB. Ces messieurs pensent qu’une nouvelle guerre avec l’Ukraine est indispensable pour reconstruire la grande Russie dont ils ont la nostalgie.
Ce conflit sera hybride. Il a besoin de mercenaires et de terroristes. La « Légion impériale russe » les forment dans ses camps. Actuellement, ils vont combattre dans les rangs de compagnies militaires privées « Wagner », « Patriote », au Donbass, en Syrie, en Libye. La presse nous annonce parfois leur mort au combat.

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Le « Mouvement impérial russe » fraternise avec tous les partis d’extrême droite d’Europe, dont le parti espagnol de la « Falange ». Stanislav Vorobyov et Denis Gariev assistent à leur congrès. Ils interviennent à leur tribune, souvent en tenue de combat. Les partis néonazis, finlandais, allemands, suédois, ont déjà envoyé leurs militants acquérir des formations militaires dans leurs camps.
Le journal allemand « Fokus » a révélé que des Allemands ont été instruits dans ces centres d’entraînement situés dans la région de Saint-Pétersbourg. Il s’agit des Jeunes nationalistes de la « Troisième Voie ». Parmi eux, le neveu du commentateur vedette de la TV russe Dimitri Kissilev. Il est allé ensuite combattre dans les rangs russes au Donbass. Revenu en Allemagne, il a été condamné à deux ans et trois mois de prison pour avoir participé à ce conflit.

Le « Mouvement impérial russe » coopère également avec le parti d’extrême droite suédois « Nord Resistance Mouvement ». Tous se battent pour la suprématie de la race blanche. Leur objectif est de créer la « République nationale socialiste d’Europe du Nord ». Deux Suédois, Viktor Melin et Anton Tulin, ont été formés dans ses camps en Russie. Ils ont ensuite commis des attentats à l’explosif en Suède en 2016 et 2017. Anatoly Udodov, suédois né en URSS, est assidu depuis 15 ans de « Northern Resistance Movement ». Il est actuellement poursuivi pour détention illégale d’armes.
Le « Mouvement impérial russe » a été déclaré organisation terroriste par le département des États-Unis. Stanislav Vorobyov, Denis Gariev et Nikolai Trushalov sont inclus dans cette liste.
La quatrième guerre mondiale présente est hybride et urbaine. Le nouveau partage du monde se décidera au cours des révolutions coloré, rose, orange, jaune de jasmin ou noir actuellement. Les services secrets russes forment des combattants pour intervenir lors de troubles. Ils les suscitent en infiltrant tout ce qui pourrait les provoquer. Et Dieu sait : ô combien les occasions sont nombreuses ! Tout est à vendre en France. Même notre sécurité nationale. Alexandre Benalla, l’ami de notre président vous le confirmera.
Les services secrets militaires russes « GRU » recrutent des partisans dans leurs centres de formation de combat « Systéme » répartis en Europe. Pour les candidats à une instruction militaire plus approfondie, en Russie des polygones les attendent. Ils sont ouverts à tous, quels qu’ils soient. C’est dans la rue, par des combattants sans uniforme manipulés par Moscou que l’Occident sera battu. Poutine pense ainsi pouvoir négocier un nouveau Yalta et prendre une revanche après l’effondrement de l’URSS.