Je souhaite la bienvenue à tous. Je vous dis : « Soyez libres ! » Pendant des siècles, le peuple tchétchène a simplement voulu la liberté et il s’est battu pour elle.
Vladimir Poutine tente de priver le peuple tchétchène de sa liberté et de museler son désir de liberté, en utilisant traîtreusement un groupe de personnes qui, outre leurs intérêts personnels, ne pensent pas que la liberté est la chose la plus précieuse pour une personne.
Depuis le 6 août 2019, 4e jour, nous marchons « Pour la primauté du droit et la justice ».
Nos exigeons du Conseil de l’Europe, de l’Union européenne, du Parlement européen et de l’ONU une enquête sur les crimes commis par les politiques et forces armées russes dirigées par Poutine.
Ces crimes sont tout à fait évidents pour tout le monde. Le monde entier, la communauté mondiale, tous les politiciens du monde, tous les dirigeants d’États, tous savent que la Russie, dirigée par Poutine, a commis des crimes les plus graves contre le peuple tchétchène, des actes d’agression, un génocide et des crimes contre l’humanité.
Cependant, la communauté internationale reste silencieuse sur la question tchétchène.
On parle de nouveaux crimes de Poutine. On impose des sanctions à l’encontre de Poutine pour la Crimée et pour de nombreux autres crimes. Mais la communauté mondiale estime qu’il est de son devoir d’oublier la question tchétchène, le meurtre de 250 000 civils et de 50 000 russophones qui vivaient dans la ville de Grozny et dans des villages morts avec les Tchétchènes. Parmi les victimes, 46 000 enfants. Tout cela a été dénommé « Opération antiterrorisme » entre guillemets.
Tuer une personne est un crime. Mais tuer un aussi grand nombre de gens aussi cruellement avec des frappes aériennes avec des bombes prohibées, pas un seul État du monde n’a reconnu ce crime.
Par son silence, la communauté internationale « légalise » ce crime et donne la possibilité aux criminels de récidiver. Poutine profite de cela.
Je voudrais inviter Poutine à un duel. Je le convie à nouveau, et je dis que cet homme « Poutine » n’aura pas le courage de se battre avec moi, car il s’est entouré de criminels et d’argent, et il ne voudra pas s’en séparer. Mais je l’invite quand même à un duel, et je serai heureux s’il réagit, mais il n’en aura pas le courage.
Malheureusement, je n’ai pas l’occasion de rencontrer Poutine, sinon je le lui dirais cela en face. Je n’ai pas peur des conséquences.
Il est important que le monde entier admette que Poutine est un criminel.
Prochainement, probablement le 19 août, Poutine devrait venir en France rencontrer le président français, le président Macron que je respecte comme toute la communauté internationale.
Mais je demande au président Macron et à tous les autres politiciens du monde de ne pas rencontrer Poutine et de ne pas lui donner et serrer la main, cette main ensanglantée par le sang de dizaines de milliers de ses victimes.
Nous allons à Genève pour demander au Conseil de sécurité de l’ONU d’ouvrir une enquête sur les crimes de Poutine. Le 23 février 2019, nous avons déposé les documents concernant cette plainte.
Réfléchissez ! Vous vivez à côté d’un criminel terrible qui peut déclencher une guerre mondiale et anéantir le monde. Tous mes souhaits.
Said-Emin Ibragimov
Le 9 août 2019, 4e jour de la marche « Pour la primauté du Droit et la Justice » de Strasbourg à Genève,