Marc Galpérin, opposant au régime de Poutine, avait été condamné une première fois en janvier 2015 à 30 jours de prison pour avoir tenu entre ses mains une affiche « Je suis CHARLIE ». Depuis, les arrestations et amendes se succédent. Avant-hier, il était en garde à vue à Lubyanka. Aujourd’hui il écope de 10 jours de prison.
Aujourd’hui, la police a de nouveau arrêté un des leaders de « l’opposition nouvelle » Marc Galperin. Marc a été arrêté à la Caisse d’épargne de la ville de Reutov, où il était allé avec son père. Il a été ensuite emmené au poste de police Reutov. On lui a retiré son passeport et son téléphone. Il a été inculpé pour désobéissance à un représentant de la loi. On lui a tout d’abord dit que le procès est prévu pour lundi. Puis il a été décidé de le juger immédiatement. En raison de l’éloignement et de l’heure tardive de son arrestation, personne n’a pu arriver à temps sur place pour soutenir Marc. Il était seul, sans avocat et public dans la salle d’audience. Il a été condamné à 10 jours de prison.
Les « Promenades de l’opposition » qu’il a organisées dans plus de 50 villes de Russie prennent de l’ampleur. Le pouvoir tente d’enrayer le phénomène avec son arrestation. Ainsi, il empêche Marc de participer à la conférence de presse de la « Nouvelle opposition » qui aura lieu demain et à deux « promenades hebdomadaires de l’opposition » qui ont lieu le dimanche à Moscou. Les condamnations n’effrayent pas les militants de la « Nouvelle opposition ». Au contraire, elles démontrent que c’est le pouvoir qui a peur de la stratégie qu’elle a adoptée. Le 7 février, la police avait défoncé la porte de son appartement pour l’entendre comme simple témoin. Les policiers l’avaient transporté à Lubyanka pour l’interroger, puis l'ont libéré dans la soirée. Avant de relâcher Marc, la police lui avait fait signer un engagement de non-divulgation.
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.