Le 11 mai, des nazis russes ont une nouvelle fois agressé des personnes au facies « non slave » dans le métro de Moscou. Ces groupes perpétuent régulièrement de telles attaques sous le nom de « voiture blanche ». Les personnes n’ayant pas des traits européens sont violemment frappées.
Il s’avère que les victimes de ces exactions sont souvent des citoyens de la Fédération de Russie, puisqu’une centaine de nationalités peuplent cet état multinational et bi-continental.
Ces agressions se font sous la protection de la police, comme le montre cette vidéo.
J’ai pu constater que le travail principal de la police russe est le contrôle d’identité au facies. Elle est particulièrement active aux abords des marchés populaires. Dans ma jeunesse, ayant les cheveux noirs je subissais parfois plusieurs contrôles d’identité par jour, car on me prenait pour un Caucasien. Ce comportement est en partie une séquelle des dernières guerres contre la Géorgie et la Tchétchénie. Le pouvoir avait alors officiellement lancé dans la capitale une chasse à l’encontre de ces deux nationalités. La recherche incessante d’ennemi est une constante de la politique de Poutine. En période de crise économique, elle s’amplifie.
Les annonces proposant des logements uniquement à des Slaves sont fréquentes.
Ces agressions sont non seulement criminelles, mais elles présagent d’une prochaine désintégration de la Fédération de Russie selon un scénario yougoslave qui avait fait 300.000 victimes.