Les fonctionnaires russes ont saisi trois oies qu'ils ont détruites sans pitié.
Jésus avait multiplié les pains. Poutine détruit la nourriture.
À Moscou, des magasins sont spécialisés dans la vente des marchandises saisies par la douane. Pourquoi donc, cette nécessité de détruire les aliments saisis, alors que tant de personnes sont dans le besoin ? En premier lieu, le budget russe qui aurait bénéficié d’une revente ? La destruction de nourriture est contraire à la culture populaire russe. « Notre pain, c’est notre richesse. » Cette affiche ornait tous les magasins soviétiques. L’histoire du moujik, qui cherchait une miette de pain tombée sous la table alors que son isba brûlait, est légendaire. Non seulement, les famines, la dureté du climat, mais aussi les guerres, razzias ont inculqué dans l’âme russe le respect de la nourriture.
LA DESTRUCTION DE NOURRITURE EST ANTI-RUSSE.
Pendant la guerre nationale, les nazis ne détruisaient les récoltes que lors de leurs retraites pour en priver les patriotes russes. Poutine détruit. Il est sans pitié pour son propre peuple. Démonstration qu’il le hait. Tout d’abord, seule une personne repue et inhumaine peut prendre une telle décision. Cet acte de destruction volontaire d’aliments permet de lever le secret entourant son personnage, car Poutine ment sur son passé et sa famille. Ne l’a-t-on pas vu défiler avec le portrait de son père mort durant la guerre 1941-45, alors que sa date de naissance est 1952. L’insémination artificielle n’existant pas à cette époque, seule l’opération du Saint-Esprit permet d’expliquer ce miracle. Il prétend que sa mère avait subi le siège de Leningrad. Il est impossible que l’enfant d’une personne ayant subi le siège de Leningrad puisse ordonner de détruire de la nourriture. Aujourd’hui, prises dans l’étau d’une autre guerre, les populations affamées du Donbass ne recevront pas cette aide humanitaire de Poutine. Le million de réfugiés ukrainiens déportés dans les régions sibériennes de Tchita et de Yakoutie, les 25 millions de Russes vivant en dessous du seuil de pauvreté, les retraités qui vivent avec 7000 roubles (100 euros) par mois, les enfants des misérables orphelinats russes et les « bomj », SDF russes n’ont eu droit qu’aux image du feu et chenilles des bulldozers purificatrices bouzillant ce dont ils rêvent tant. Ces destructions sont un « autodafé » sans miséricorde. Surtout un acte de mépris envers le consommateur attiré par l’aliment maléfique qui a bravé l’oukase du Khan cruel. Souillé par l’import sacrilège, comme la peste le voilà condamné au feu de Satrape... et le peuple russe avec lui.