Ivan Beletsky, opposant politique russe réfugié en Ukraine, a été agressé. L’institut de politique nationale, dont il est directeur, dénonce régulièrement les réseaux du Kremlin en Ukraine. Le commanditaire présumé de cette agression est Serguey Korotkykh, combattant volontaire dans le bataillon AZOV.
Les révélations de Ivan Beletsky dénoncent les services de sécurité russe en Ukraine. Dans les années 1990, Serguey Korotkykh a étudié à l’école du KGB russe. Puis il a mis son savoir-faire au service du KGB biélorusse. Revenu en Russie, il a milité dans les organisations russes fascistes « Association Nationale Socialiste » d’inspiration hitlérienne comme son nom l’indique, et « Unité nationale russe ».
Ensuite, Serguey Korotkykh est parti en Ukraine. Il est rentré dans le bataillon de volontaires « AZOB » qui a adopté des mimiques nazies. Il s’agit d’un projet du conseiller de Poutine pour l’Ukraine, Surkov, et du ministre de l’Intérieur ukrainien Avakov, agent de Moscou. Le site ukrainien « Mirotvorets » recense les agents du Kremlin. Il a répertorié Serguey Korotkykh. Entre-temps, Serguey Korotkykh est devenu millionnaire.
Je pris la peine de reproduire ce témoignage, car il met en évidence les infiltrations des services spéciaux russes. Elles ne sont pas anodines, en particulier celles du GRU, services militaires.
Le pouvoir français refuse de donner une suite méritée aux infiltrations russes en France : Alexandre Benalla à l’Élysée, les 500 000 euros russes perçus par Sarkozy, les agents que j’ai photographiés dans les manifestations des Gilets jaunes et qui soutiennent mouvances les plus diverses.
Ce comportement est étrange pour la France, puissance qui a construit une puissance nucléaire pour se défendre.