Tous ceux, qui ont visité Moscou à l’époque de l’URSS, se souviennent. Lorsque leur bus touristique est passé devant ce bâtiment, le guide soviétique n’a pas manqué de leur présenter et de leur dire combien de millions de livres y étaient conservés.
Au fil des ans, les gestionnaires de cette bibliothèque ont ouvert en son sein 14 centres culturels étrangers, français, britannique, bulgare, iranien, etc., l’Institut de la tolérance, un département de littérature enfantine, de publications de la diaspora russe, d’édition religieuse, une section des auteurs inconnus.
Sa collection comprend environ 4,5 millions de livres en 140 langues étrangères.
En 2015, Duda Vadim a été nommé directeur de cet établissement. Sa formation d’ingénieur en « génie mécanique » tranche avec celle de ses prédécesseurs qui étaient philologues pour la plupart. Le nouveau directeur liquide l’institution.
Les activistes ont effectué une série de piquets solitaires selon un procédé très rigoureux afin d’éviter l’arrestation. Le FSB, la police et les forces spéciales avec leur fourgon veillaient à deux pas.