Quelques jours à peine après le lancement du nouveau service "Uber Pop" à Paris, on apprend à la lecture d'un article du Chicago Tribune daté du 14 Février, que la procédure de sélection des chauffeurs présente de graves lacunes aux Etats-Unis... En effet, le journal américain a pointé qu'un des chauffeurs sélectionnés pour les services de la société "technologique" dont la holding est immatriculée dans le paradis fiscal du Delaware, avait fait l'objet d'une condamnation pour "vol avec effraction". Nous voila rassurés.
(A lire l'article en anglais du Chicago Tribune).
En revanche Mr Gore, Directeur Général UBER France (ex analyste chez Goldman Sachs pour qui l'optimisation fiscale n'a aucun secret), a affirmé sur les ondes d'Europe 1 vendredi dernier que des "hommes politiques" seraient détenteurs de licences de taxi qui auraient été distribuées gratuitement et vaudraient plus de 200 000 euros aujourd'hui. On constatera donc que le dirigeant de la filiale française UBER en sait plus sur la gestion des licences de taxi à Paris que sur la probité des chauffeurs "roulant" pour la filiale américaine du groupe à Chicago.
(Ré-écouter l'émission Europe 1 soir du 14 Février 2014)
Au moins une chose est sûre : C'est la Préfecture de Police de Paris qui gère le fichier des licences de taxi, et il faut disposer d'un casier judiciaire vierge pour exercer ce métier. La fonction du contrôle du casier judiciaire ne relève pas d'une société privée, contrairement à ce qui se passe aux Etats-Unis avec le succès que l'on connaît désormais.
Restent quelques questions sans réponse :
Comment ce Monsieur a-t-il pu savoir que des hommes politiques seraient détenteurs de licences de taxi ?
Quels seraient ces hommes politiques ?