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Billet de blog 21 juillet 2010

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Nicolas aurait-il gagné ?

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Depuis 45, jamais la France n'a été aussi divisée, jamais la République autant en danger... jamais le peuple autant atone, comme résigné au sort qu'on lui réserve. J'attends de voir ce que sera cette rentrée sociale. Croire en la notion d'unité nationale pour le bien commun, la chose commune, ça relève de la naïveté la plus profonde... Lorsqu'on s'affiche publiquement comme étant attaché profondément aux valeurs de la République, par exemple dans la sphère sociale, sur le lieu de travail, au mieux suscite-t-on un rictus désabusé, au pire une indifférence polie, voire derrière soi, comme un sarcasme, un rire sous-cape : Vous êtes ringard ! Chacun pense à sa carrière, les traites de la maison ou de la voiture, ses enfants... leur avenir... en regardant le bout de ses chaussures dans le RER du retour du travail, le casque de l'Ipod rivé sur les oreilles, seule distraction autorisée... Même dans les transports en commun, on se sent seul, retranché dans son mutisme crétin perclus d'angoisses... à peine bercé par sa liste de titres musicaux téléchargés en guise d'opium numérique du peuple ... Chacun pour soi donc, on se fout bien du voisin...C'est l'individualisme qui prévaut, la superficialité des "relations sociales", et la course pour conserver son job à tout prix, quoiqu'il en coûte. Personnellement cela me fait vomir, je préfère encore être seul à hurler dans le vide, plutôt que de me sentir mal à l'aise à suivre quotidiennement le troupeau de la soumission...

Alors il reste facebook, twitter et youtube pour résister... s'exprimer... disposer encore d'une petite parcelle de liberté d'expression qui quand bien même elle ne changerait pas grand chose, rend au moins un peu de dignité à celle ou celui qui veut encore simplement dire "NON !".

Nicolas... T'as pensé à internet ? Hadopi 2, Loopsi... oui je vois...

Mais bon. On est toujours là. sur facebook, twitter et youtube...

Pierre Peyrard

La notion d'unité nationale pour le "bien commun", la chose commune, aujourd'hui ça relève de la naïveté la plus profonde.
Au mieux on suscite un rictus désabusé, au pire une indifférence polie, voire un sarcasme et un rire sous cape comme pour mieux souligner une évidente ringardise.
Chacun pense à sa gueule, se fout pas mal du sort du voisin... C'est l'individualisme qui prévaut, la superficialité des "relations sociales", et la course au pognon quoi qu'il en coûte. Perso ça me fait gerber. Je préfère me sentir seul à gueuler dans le vide, que mal à l'aise à la fermer dans le troupeau de la soumission.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.