La polémique récente des "uber files" me rappelle de vieux souvenirs...
Il suffit de relire les billets de mon blog relatifs à la guerre du transport public particulier de personnes.
C'est derrière moi à présent tout ça, mais je ne peux m'empêcher d'exhumer un vieux document datant de 2014, qui démontre les méthodes employées par les flibustiers californiens à l'assaut du droit français, encourageant la fraude sociale et la fraude fiscale d'au moins un chauffeur cherchant à s'inscrire au service "Uber Pop". J'ai tourné la page. Terminé le transport public particulier de personnes. Dix ans d'activité professionnelle pour rien, emportés par la dérégulation du secteur, avec une boîte qui n'a fait que cumuler des pertes pour tenter de proposer aux chauffeurs de taxi une appli similaire qui les mettaient en relation avec des clients et qui respectait la Loi. Pour rien, une fois encore. Les actionnaires de la boîte doivent aujourd'hui certainement apprécier d'apprendre qu'un Ministre de l'Economie et des Finances de la République a oeuvré pour favoriser l'implantation d'une entreprise qui ne payait pas (ou quasiment pas) d'impôts en France, et ne respectait pas la réglementation à laquelle nous étions assujettis... Alors, j'ai écrit récemment "banquette arrière". Une chanson de six minutes qui ne sera jamais diffusée publiquement, qu'on entendra jamais sur les ondes. Mais qui m'a au moins permis une chose : Dire ce que j'avais à dire. Peut-être là aussi : Pour rien, ou presque ? Qui sait...