A Stephane Taponier et Hervé Guesquière.
Je dédis ce clip à nos deux concitoyens journalistes détenus en otage en Afghanistan.
Une pensée à leur famille et amis... nous, simples citoyens anonymes, ne les oublions pas.
Mais au-delà de ce message, c'est à l'ensemble de la profession de journaliste que je veux ici rendre hommage :
Chacun peut disposer encore d'un accès à l'information libre dans notre pays. Ce n'est pas le cas partout dans le Monde. Chacun dispose en outre de la liberté d'expression qui lui permet de contester, contredire, nuancer les propos de tel ou tel. C'est un bien précieux, veillons à le conserver.
Mais la succession des cambriolages opérés récemment chez un journaliste du Monde, un autre du Point et dans les locaux de Mediapart ne peut nous laisser indifférents. Les journalistes du Point et du Monde concernés avaient pour point commun l'affaire Bettencourt révélée en Juin dernier par "les deux Fabrice" de la rédaction de Médiapart. Curieuse coïncidence. Le mode opératoire des vols "intrigue" encore davantage par par son caractère "professionnel". On cherche à faire peur, à intimider les informateurs... c'est tout simplement la Loi relative au secret des sources des journalistes qui est méprisée.
Sale temps pour la presse.
Je me souviens aujourd'hui des termes qu'avait employé le Secrétaire Général de l'Elysée s'agissant de la prise d'otage d'Hervé Guesquière et Stephane Taponnier... "Imprudence coupable"... Comment qualifierait-il aujourd'hui les vols de matériel informatique et autres ordinateurs des journalistes travaillant sur l'affaire Bettencourt ?
Et le Président de la République ? Aux dernières nouvelles il ne se sent pas concerné par ces vols suspects du fait de leur concomitance... et de leur objet...
Comme il a tort !
Nous sommes tous concernés par la liberté de la presse, et davantage encore le premier magistrat de France !
Soutenons les journalistes ! Qu'ils soient otages, menacés, intimidés, ou encore libres de s'exprimer. En France et partout ailleurs.
P.S :
A la rédaction de Médiapart, tout simplement, Merci de nous permettre ici de nous exprimer.