Bronx-Barbès, dans la fièvre des ghettos d’Abidjan
- 18 févr. 2009
- Par Pierre Puchot
- Blog : Ailleurs, ailleurs

Incroyable immersion au sein des ghettos qui bordent la capitale de la côte d'Ivoire, Bronx-Barbès est une fiction réaliste d'Eliane de Latour, anthropolgue et cinéaste, qui porte le spectateur vers un horizon que l'on aurait cru inatteignable.

Bronx-Barbès en DVD, c'est un cadeau, une occasion unique de se (re)plonger dans le Bronx abidjanais, ses lois, sa violence, son langage, ses maximes aussi, comme celle de Nixon, dont l'humour résume toute la dynamique du film : «Ici, dès qu'un singe arrive à grimper sur l'arbre, il chie sur la tête des autres.»

Eliane de Latour, pourquoi avoir choisi le mode de la fiction pour évoquer les ghettos d'Abidjan ?


Comment s'est déroulée l'enquête ?

Le fait d'être une femme dans cet environnement si masculin ne constituait pas une difficulté supplémentaire ?


Comment êtes-vous parvenu à ce subtile compromis, entre le langage local et les attentes du public non-initié, qui donne tout sa puissance à Bronx-Barbès ?

Dans quelle mesure ce film a-t-il était écrit avant le tournage ? La scène si marquante du récit du braquage chez le Mauritanien, c'est vous qui l'avez écrite ?


Vous êtes d'abord anthropologue avant d'être cinéaste. Comment s'effectue le passage de l'un à l'autre ?

À quel projet cinématographique travaillez-vous actuellement ?


Le Club est l'espace de libre expression des abonnés de Mediapart. Ses contenus n'engagent pas la rédaction.