· Plusieurs pays de l’ancienne zone d’influence soviétique sont devenus membres dans l’unique but ( non avoué) de se rapprocher de la zone Euro et d’en faire partie. Cette opportunité aurait pu être exploitée. C’est loin d’être le cas
· Une indépendance qui n’est qu’apparente avec le pouvoir politique français, en particulier le gouvernement. En effet, contrairement à l’Allemagne avec le Goethe Institut et la Grande Bretagne avec le British Council, L’Institut Français est très lié au Ministère des Affaires étrangères.
· Un manque évident de moyens, qui est aggravé par la crise et la croissance encore insuffisante.
· Les artistes, compositeurs et auteurs qui sont proposés à l’étranger sont encore trop choisis parmi ceux qui sont « tendance » ou proches du pouvoir. Malgré des efforts récents en ce sens, il n’y a pas de véritable prospection de talents.
· Les « métissages », confrontations ou synergies entre artistes , compositeurs, auteurs français et étrangers ne sont pas assez programmés dans les organismes culturels à l’étranger ou dans les Instituts ou Fondations en France ( type Institut du Monde arabe )
· L’organisation des Instituts Français à l’étranger, à part quelques heureuses exceptions, est à repenser ( malgré la réformette de Kouchner et les améliorations depuis 2012) .L’Allemagne a le Goethe Institut et la Grande Bretagne, le British Council qui sont de véritables outils de promotion, pragmatiques et efficaces.
· Beaucoup trop de cérémonies, célébrations, réseaux professionnels mais encore trop peu de démocratisation et de sensibilisation, donc de travail de fond…
· Manque de vision d’ampleur, par exemple en Europe et encore moins en Afrique , au Proche orient ou en Asie. Quant au Québec et en Acadie ( Canada), c’est notre bonne conscience, mais qui risque ,à terme, d’être le véritable moteur de la francophonie…
· Dans les instances européennes, le fait que le français soit une des deux langues officielles n’est absolument pas respecté. Dans toutes les organisations européennes et en premier lieu la Commission, il faut souvent demander la version française des documents . C’est aussi le cas dans toutes les instances dépendant de l’ONU et plus encore lors des jeux olympiques où l’on assiste trés souvent à de véritables simulacres …
· Il ne peut y avoir arborescence , voire expansion de la francophonie sans défense sourcilleuse de ces accords internationaux concernant l’utilisation du français comme l’une des langues officielles. Il ne semble pas que cela soit une des priorités de nos dirigeants.
· Il est temps que cessent les postures et qu’une mise à plat soit effectuée afin que la Francophonie soit en mesure de proposer des outils pragmatiques et efficaces au service de cette idée universelle , seules garanties de croissance harmonieuse pour les futurs berceaux de la francophonie.