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Billet de blog 27 août 2009

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Seconde édition du Festival du Film Francophone d'Angoulême ( 2 )

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La première édition , l"année dernière,fut brillante et conviviale.La seconde a débuté hier soir par la présentation du jury, agrémentée de quelques plaisanteries entre Vincent Lindon et Dominique Besnehar et une "standing ovation" en hommage à Anouk Aimée, dans une ambiance chaleureuse. .

Le film d'ouverture: " Mademoiselle Chambon" de Stéphane Brizé, avec Sandrine Kiberlain , Aure Atika et. Vincent Lindon. C’est l’histoire d’un maçon ( Vincent Lindon), apparemment brut de décoffrage, qui vit heureux avec sa femme ( Aure Atika) , ouvrière dans une imprimerie et leur petit garçon. Les joies sont simples mais pleines d’amour. Et puis , un jour le maçon rencontre l’institutrice de son fils, Mademoiselle Chambon ( Sandrine Kiberlain). Elle est en remplacement. C’est alors que la passion leur tombe dessus de quelque ciel.... L'institutrice joue remarquablement du violon et le maçon est sous le charme....

Ils mettent du temps à se reconnaître mais après plusieurs péripéties, ils s’acceptent. En proie à un cas de conscience douloureux, car il aime sa femme, il avoue à sa tout juste amante que son épouse attend un enfant. Mademoiselle Chambon décide alors de partir. Dans un dernier revirement, le maçon décide de partir avec elle. Elle l’attendra sur le quai, mais il ne vient pas et retourne auprès de sa femme et de son fils..

Stéphane Brizé sait donner aux plans séquences la vraie consistance de l’attente, du doute, de la pudeur, de la douleur… C’est aussi un formidable directeur d’acteurs : les infinies nuances dans l’expression de Sandrine Kiberlain répondent aux ressentis accumulés par un Vincent Lindon à l’apparence monolithique, car incapable d’extérioriser la tumultueuse émotion qu’il ressent. Quant à Aure Atika, tout est dans le regard, l’interrogation, le doute et la douleur rentrée quand, enfin, elle comprend…. Un grand film sensible.

A demain, pour la suite du festival… Pierre RATERRON

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