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Billet de blog 1 avril 2014

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La preuve par Sèvres

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A Sèvres (Hauts de Seine) l'attaque cérébrale du maire Kosciusko-Morizet vit s'affronter deux candidats de la même nuance politique. L'un gagna , ce qui arrive dans toute compétition. Mais il gagna de deux voix 3279 voix contre 3277. Là où git le scandale et qu'aucun journal ou média à ma connaissance n'a jamais évoqué dans les trois mois précédents, sauf par Michael Koebel dans Mediapart, c'est que la loi dite Deferre du 2 Mars 1982 permet au gagnant (par deux voix) d'avoir 25 sièges dans le nouveau conseil municipal, et le perdant (la perdante en l'occurence) seulement 6 sièges. Et on s'étonne de constater, comme à Boulogne Billancourt, qu'entre les abstentionnistes et les votes blancs plus de la moitié des électeurs aient refusé de prendre part au vote ? Et on versera des larmes de crocodile sur le désintéret des français de plus en plus nombreux pour la démocratie élective ? Quel média aura le courage de faire campagne pour abolir cette loi inique dont les effets pervers sont multiples ?

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