Attention Travaux de Philosophie Politique Sauvage N°30
Vers un anarchisme structurant
« Anarchisme de fait et anarchisme d'éveil1
Pour une lecture anarchique et peut-être anarchiste DU politique en soi .t2
Une pensée anarchique2
Temps présent Mars 2022.
Nous sortons d'une pandémie mondiale et rentrons dans une nouvelle guerre en Europe. Risque biologique et nucléaire majeur. Apocalypse prévu, fin du monde envisagée. Les flèches du Réels pulvérisent nos rêves mégalomanes. Mégalomanie et Mélancolie sont sur un bateau, les deux tombent à l'eau qu'est-ce qui reste ? Une barque vide avec des rames inutiles. Arrêt des hostilités par rupture de stock, Encore un peu de consommation avant liquidation complète Obscénité médiatique de l'image, passions tristes3 et impuissance. Collusion collision de l'imaginaire et du Réel pour effacer ce symbolique castrateur. Œdipe mis KO par Narcisse, la sphinge est à la mode.Je est un autre Je est un autre Je est un autre...4 se perdre ou couper court et se perdre quand même. Chaîne des signifiant où nous sommes enchaînés5. Ce n'est pas le sujet... Si, c'est bien lui. L'univers n'a pas de centre, l'homme n'a pas de centre. Images fractales6 Orient, occident, désorientation de l'occident, désoccidentalisation de l'orient. Mondialisation du fric, nationalisme identitaire, même combat. « Je est toujours un autre» mais y a-il encore de l'autre, ou n'y-a-il plus que du même, ou de l'opposé ?
« Il faut encore avoir le chaos en soi pour donner naissance à une étoile qui danse » 7
Pour qui tu te prends Nietzsche ? serais tu le chaos et l'étoile à toi tout seul ? Après tout, pourquoi pas, il doit y avoir en chacun de nous du chaos qui aspire à devenir étoile. Je ne comprends pas grand chose à la complexité de ta pensée mais « je sais », que quelque chose me parle dans ton discours et cette parole « qui parle », fait corps avec ce que je suis, La parole vraie nous parle, donc, c'est la reconnaissance individuelle en même temps que collective de notre humanité. Une humanité en marche qui possède en elle-même, et la violence du chaos, et la conscience de l'étoile.
Ces temps présent voient la disparition des étoiles et la réémergence du chaos
l'hégémonie culturelle »8 actuelle, autrement dit le discours généralisé du néo-libéralisme technologique, par la dévitalisation de la parole, fait disparaître le sujet Il n'y a plus de liens chez l'individu , entre la subjectivité de sa psyché et son inscription dans un monde sociétal agissant. Il n'a plus de paroles pour changer le monde, et son expression est dans la plainte, la soumission ou l'explosion, face à un pouvoir de gestion du chaos, autoritaire et déshumanisant. Ce discours est un rideau de fumée persuadant l'individu/sujet, qu'il n'est en rien acteur responsable de sa condition, mais spectateur passif de son destin. Ses « états d'âme » si il en a, seront recyclés et réinjectés dans le marché.
Mais comment refaire lien entre l'individu en quête de liberté et d'absolu, et sa parole média de sa pensée, de ses idéaux, de ses actions, organisateur symbolique du collectif ? Comment refaire lien dans ce monde « désarticulé » ? « Comment réenchanter »9 ce monde débarrassé du discours religieux, des Dieux et de leur «porte-parole» ? Comment intériorité une éthique10 profane ? Comment sortir par le haut de « ce monde d'insignifiance»11? Comment redonner du sens à nos existences plurielles?
Mon esprit est brouillon
Je suis moi-même un brouillon, une esquisse, un croquis, un crobar comme on disait dans le temps. Je ne sais pas si cela fera une œuvre un jour, j'y crois de moins en moins, mais cela n'a strictement aucune importance, Ce qui est important je crois, c'est tout faire, pour que nous ayons tous la possibilité de dessiner ce qui nous chante.
Je ne sais pas si l'on peut parler de fil conducteur pour qualifier ce qui pourrait être une constante dans une existence humaine. Un thème récurent se déclinant sur d'infinies variations, une sorte de fil d'Ariane qui apparaîtrait au cours du chemin, qui apparaîtrait en même temps que le chemin lui-même si cela était possible (après tout pourquoi pas, le chemin c'est la trace disait je ne sais plus qui). Si il fallait dire en un mot ce qui pourrait être la constante de mon existence, je parlerai d'une insatiable curiosité. C'est très banal et j'imagine (je ne peux qu'imaginer, c'est bien le problème) qu'il en est de même au fond, pour tout un chacun sous des formes très différentes, La curiosité est le minimum commun au genre humain, un dénominateur commun. La curiosité comme fil conducteur. L'homme est un animal curieux, Un homo curiosus bien plus que sapiens. Curiosité plus ou moins élaborée, « secondarisée » comme disent les psychanalystes, mais qui a pour fondement une interrogation antérieur, originelle:
Qui est là ?
Qui est là ? « Hamlet ». La première réplique de la pièce. C'est une question adressée au roi mort, aux acteurs autant qu'au public. C'est une question d'avant l'énonciation, avant même que le rideau se lève, avant le « Qui suis-je », « l'être où ne pas être ». Qui est là ? Première et peut-être dernière question posée.Le nouveau-né en sortant de sa boîte: Qui est là ?, Le mourant, avant de rejoindre la sienne : Qui est là ? Le bébé, se hissant sur ses jeunes jambes incertaines et se redressant devant le miroir ; Qui est-là ? L'homme idiot devant son désir : Qui est là ?. La femme, restée interdite, devant sa jouissance :Qui est-là ? Le regard de l'animal dans le regard de l'homme : Qui-est-là ? Personne ! répond Ulysse à Polysème qui le cherche pour le tuer... « Je suis personne », et l'affaire est jouée. Personne, puisque c'est l'interrogation en elle-même, qui nous fait exister.
Le fil conducteur de notre humanité, curiosité intranquille, violente, écrasante curiosité inquiétude, curiosité angoisse, mais aussi curiosité, joyeuse, cathartique vitale.
Le Qui est là d'avant l'énoncé se nomme, se met en mots et l'histoire commence
Fil conducteur. Fil rouge métaphorique, fils tressés dans tous les cordages anglais comme signe de reconnaissance, fil symbolique
Fil d’Ariane, fil de l'intelligence dictée par l'Amour
Fils de chaîne parallèles vers une courbure infinie et fils de trame dessinant les destins singuliers
La trame, les destins, les histoires, l'humain dans toute sa splendeur et sa misère.
La trame c'est le tricotage des réponses toujours incertaines. Avec une succession de réponses, mais toujours provisoires, bancales, fugaces, décalées, approximatives, enfin toujours insatisfaisantes. Dans le jeu de toutes ces réponses sur mon appartenance à ce monde et donc, sur l'engagement dans la place que je dois y occuper, demeure toujours, « du plus loin que me revienne », la conviction de ne jamais être vraiment à la bonne place et de jouer vraiment le bon jeu. et surtout, la conviction qu'il n'y a pas de bonne place et pas de bon jeu. Ainsi l'identité se définirait par son absence, juste par un questionnement sur elle-même. Je, ne serai juste que la question elle-même, rien d'autre qu'un paradoxe.
Penser le Réel c'est le perdre. Je ne sais pas écrire, je sais à peine parler, mais faut-il savoir écrire et maîtriser une langue pour penser? Penser c'est imaginer le Réel avec des mots et ainsi le perdre à jamais. Avons-nous le choix ?. Le symbolique est décevant disait Lacan, mais c'est tout ce que l'on a à notre porté d'humain. Quand je dis penser, parler, écrire, j'entends bien se cogner à ce Réel là, pour se cogner à la vitre et rien d'autre, mais se cogner ensemble Avec juste une langue, des mots communs qui nomment les choses et ainsi les font vivre en leur absence, avec des re-présentations pour exister et témoigner de son existence d'homme..
Où, quand et comment est née la pensée. Petit problème de philosophie. La philosophie nous a été confisquée par les dominants. La philosophie n'est pas une science, c'est une façon de respirer avec les mots, elle ne devrait surtout pas être réservée au philosophes, la philosophie est la raison d'être de l'existence de chacun, qu'il en soit conscient ou pas. Le nouveau-né entre en philosophie lorsqu'il vient au monde, sa question est son être. Il EST LA QUESTION.
« Philosopher c'est la penser qui sait reconnaître qu'il y a des choses que nous ne savons pas, et surtout, qu'il y a des choses que nous ne saurons jamais ».»12 Qui est là ?
Je est un espace vide habité par la pensée. Un espace entre un infini Autre extérieur à soi, et un infini sien, intérieur à soi. Ainsi, il n'y aurait pas de monde extérieur et de monde intérieur, mais juste de l'espace occupé par une question, une question, une pensée, une parole. La parole part toujours d'une question à laquelle il n'y a pas de réponse. Le pourquoi des enfants est sans réponse. Nous sommes des êtres de paroles et rien d'autre – parole tenue ou non tenue- nous sommes orphelins de nous-mêmes et nous nous consolons en nous racontant des histoires. Ma pensée, mes histoires sont le témoignage de cette incommensurable solitude, mais cette solitude originelle est constitutive d'une reconnaissance commune. Solitaire et solidaire, identique à une lettre prêt. A peu de chose prêt c'était le salut, mais salut il n'y a point. On recommence, on continue, on se refait le monde, pour soi, pour l'autre. C'est un drame, un psychodrame tout autant qu'une tragi-comédie, une épopée, une farce, ce que l'on voudra.
Tous ensemble tous ensemble pour nommer et habiter le monde. Assez de mots, des actes ! J'aime ce beau paradoxe, mais une parole vraie est le premier des actes singulier adressé à l'autre. Tous ensemble, tous ensemble !!
Je, plus je, plus je, plus je, plus je, ça ne fait pas un je multiple, ça fait autre chose. Quel est ce Je, quel est ce Nous, qu'est-ce qui nous lie ? Je est un espace vide habité par une pensée qui nous lie aux autres C'est la parole qui est là avant la pensée individuelle, qui nous préexiste, et à laquelle nous sommes assujettis pour penser, c'est donc la parole qui nous lie aux autres.
Emportée par la foule... Dans la foule, on se perd, mais cela veut dire que l'on s'y cherche aussi.
Peut-être que la curiosité, l'insatisfaction et le doute, cette question existentielle du sens et le chemin qu'elle nécessite, c'est la pulsion de vie, c'est Eros, le désir, l'Amour à jamais insatisfait, et peut-être que la jouissance, la satisfaction, la certitude, c'est la pulsion de mort, Thanatos. Mais peut-être que ces deux là, au fond sont les mêmes, Éros et Thanatos sont les deux faces de l'homme, une, tournée vers l'avenir et la vie, une, tournée vers le passé et la mort, Le Janus romain ou le kali hindou de la destruction nécessaire à la vie.
L'hégémonie culturelle actuelle tranche Janus en deux.
Le cheminement de ma pensée tend à s'organise par le négatif. La définition du négatif, qui est rejetée dans nos sociétés post-moderne comme étant le non constructif, le stérile, le « mauvais », n'est en aucun cas celle que je retiens. C'est au contraire le négatif de l'absence, du vide, du rien immanent et récurent potentiellement bordé de peut-être13 qui est au cœur de cette pensée. Négatif antérieur au positif, négatif premier de la future image (la photographie numérique supprime le négatif) Je ne suis pas ou plus d'un parti, d'une école, d'une pensée, d'une confession, d'une obédience, d'un courant, d'une université, d'une discipline, socio/philo/ethno/psycho (le terme discipline est tellement signifiant !), je ne suis pas, non plus, d'une classe sociale (sauf lorsque j'y suis consigné). Mes hypothèses, croyances ou convictions au choix, alternent sans cesse au fur et à mesure de mes rencontres avec un auteur/pensé, entre la jubilation du vrai et la désillusion. Je m'accroche aux branches des savoirs, sans savoir moi-même si c'est dans un mouvement de chute où d’ascension.
Ainsi, mes appartenances sociales et intellectuelles comme mes affiliations à une pensée structurée dominante ne sont jamais véritablement définies, toujours « en chantiers ». Un chantier permanent pour ne pas dire une révolution permanente. En écrivant cela, j'ai l'impression d'être une Pénélope, qui tisserait le jour une tapisserie de certitudes défaite chaque nuit. Comment construire sur l'impermanence de toutes choses, si ce n'est de pensée qu'existence et essence pour reprendre les termes de Sartre sont inséparables14
Ma pensée anarchique, ainsi, après pas mal de révolutions (sur elle-même naturellement), me porte aujourd'hui vers une pensée anarchiste, dans ma recherche d'analyse sur l'état du monde actuel.
Vers une pensée anarchiste
Dans ce monde de déliaisons généralisées, un monde de désordres, dérégulé comme disent les économistes, dans ce monde que Derrida appelait déjà, il y a pas mal d’années « anarchie-capitaliste » et Deleuze et Foucault une « Misère de la déconstruction », lorsque toute idéologie est diabolisée pour une gestion mercantile de l'immédiateté, quand le désir se perd sous la violence de la jouissance, l'idéologie originelle (la mère des idéologies) ayant comme vision la construction d'une organisation sociale véritablement émancipatrice, sans aucune domination, me semble devoir revenir naturellement comme seule perspective créatrice d'un monde nouveau. Cette idéologie pourrait être l'inverse de ce présent anarchique, en s'inscrivant dans une pensée anarchiste structurante. C'est le passage de « l'anarchie de fait à l'anarchie d’éveil »l développé par Catherine Malabou. (De toutes part déjà, tout le monde d'à peu près lucide, s'entend pour dire que ce qui nous servait de régime politique, ersatz de démocratie, est en décomposition et qu'il serait grand temps de réinventer la démocratie, sans cependant qu'il n'y est grand monde pour proposer d'aller au bout de la démarche) Le bout de la démarche, c'est « inventer » une nouvelle démocratie enrichie de notre histoire depuis l'expérience athénienne, mais peut-être aussi, allant au-delà de celle-ci. (Le travail anthropologique de David Graber15 sur une anarchie anthropologique est passionnant)
LIBERTE – EGALITE – FRATERNITE Trois idéaux d'essence fondamentalement anarchiste, que la politique actuelle, dévitalisée par le néo-libéralisme, est bien incapable de défendre sauf qu'à tromper le peuple par des discours stériles.
Comment avancer vers une anarchie structurante lorsque l'hégémonie culturelle porte un discours anarchique d'indifférenciation généralisée et de perte de toutes valeurs autres que celles du marché ? Comment se ressaisir des fondement de l'anarchisme historique qui posait d’emblée la question ?
« Le désordre, c'est l'ordre moins le pouvoir » disait Proudhon mais peut-il y avoir un ordre sans pouvoir ? De quel pouvoir parlait il ? Elisé Reclus définit l'anarchisme lui, comme étant « la plus haute expression de l'ordre » De quelle nature est cet Ordre majuscule qui pourrait négrier dans une société sans domination ?
Qu'est qui doit céder de la liberté individuelle pour inscrire son désir vers un ordre collectif, fut-il le plus élaboré, le plus juste qui soit ? Qu'est-ce qui doit naître aussi, au cœur de l'être, pour qu'il aspire à une liberté collective ?" Ma liberté s'arrête où commence celle de l'autre » -Profondeur du savoir populaire Tout est possible dans la satisfaction de nos désirs si tout est possible pour tous. La toute puissance généralisée renvoie à la toute impuissance généralisée et à la destruction généralisée. Le possible est conditionné à un partage, donc limité. Pour être viable et dynamique, la liberté du sujet comme celle du collectif doit se mettre réciproquement en forme, elle doit être organisée autour d'un espace de pouvoir (pouvoir peut être entendu comme un état de faire, un état d'agir sur le monde)
Je ne suis pas anarchiste dans le sens où je ne milite pas dans un courant libertaire ou anarchiste. Mais « intuitivement » (ce qui me rejette d'un coup dans une subjectivité contraire à toutes structure politique affichée), je suis à gauche, « le plus à gauche possible » parce que je suis curieux « de nature » et révolté chronique contre l'existant.
« Même ceux qui ne se disent pas anarchistes ressentent le besoin de se définir en relation avec l'anarchisme, et de puiser dans ses idées » David GRABER 16
La pensée anarchiste me semble être au plus prêt de ma pensée anarchique (c'est-à-dire subjective). La raison en est que cette pensée complexe et multiple, requestionne sans cesse et met en perspective la quête individuelle d'émancipation et de liberté et la projette sur le collectif. Comment passer du Je au Nous sans que l'un domine l'autre, sans que l'un écrase l'autre pour le faire disparaître ? L'histoire en ce domaine se répète, et peut-être fait elle partie intégrante de l'acte civilisationnel. La route est longue et semée d’embûches pour tendre à réaliser un collectif quel qu'il soit, en cohérence avec cette pensée (Il me semble même que les embûches sont proportionnelles à l'importance numérique du dit collectif), les problématiques sont complexes pour avancer dans la réalisation de cette pensée. La temporalité par exemple: entre l'ici et maintenant, l'immédiateté, et le temps plus long de la progressivité. Et puis, une autre problématique en lien avec la première : La question récurrente du mode d'action: La réflexion et la persuasion, la parole, doit-elle être un acte introductif à une mise en acte matérialisée, en un mot la révolution Pour Proudhon par exemple « l'action, c'est l'idée » la chose est entendue. (Il a du beaucoup réfléchir et écrire pour arriver à cette conclusion...je plaisante !), ou, faut-il un passage à l'acte d’emblée, pour qu'émerge postérieurement une analyse constructive ?
« Notre époque est travaillée par une double poussée anarchiste ; « anarchisme de fait » car l'état a déjà dépéri, en dépit des résurgences autoritaires, « anarchisme d'éveil » à travers l'expérimentation de cohérences politiques alternatives aux quatre coins du monde. Il n'y a plus rien à attendre d'en haut. Voilà l'urgence à laquelle doit répondre la pensée17 »
1« Anarchisme de fait et anarchisme d'éveil » sont deux concepts centraux développés dans l'ouvrage de Catherine Malabou « Au voleur ! Anarchisme et philosophie
2LE politique est différent de LA politique. LE ne marque pas une différence de position entre le masculin ou le féminin, il signifie une neutralité. Ce n'est pas le genre signifiant la neutralité qui est indispensable (pourquoi pas une neutralité de genre reposant sur les articles féminins/ C'est l espace signifiant cette différence qui est indispensable au sens.
3Terme revenant à Spinozza
4« Je est un autre » est une phrase extraite d'une lettre de Rimbaud à Georges Izambart, son ancien professeur. Il a 17 ans et revient de Paris où a vécu l’écrasement de la Commune
5Lacan « un signifiant c'est ce qui représente le sujet pour un autre signifiant »
6Un objet fractal répond à la propriété d'auto-similarité, c'est-à-dire qu'une partie de la fractale sera similaire à la fractale dans son intégralité, et ceci à toutes les échelles.
7Nietzsche « Ainsi parlait Zaratoustra »
8« Hégémonie culturelle » Concept d'Antonio Gramsci. Postulat partant de l'idée que le groupe social dominant acquière sa domination par la maîtrise de l'opinion désignant (maîtrise des outils de la parole dans tous les champs du social, média, art, politique...)
9« Le désenchantement du monde » Marcel Gauchet
10L’éthique spinozienne
11« La montée de l'insignifiance » Cornelius Castoriadis
12Cornelius Castoriasis « Post-sciptum sur l'insignifiance
13 La négativité est d'abord une notion introduite par HEGEL il est précisément le caractère de l'antithèse, "moment dialectique" de la pensée, selon le Vocabulaire Technique et Critique de la Philosophie (définition de Michel DUFRENNE). En deuxième lieu, toujours selon le même dictionnaire, c'est l'acte ou l'aptitude de nier, ou plutôt, lorsque la négation est prise dans un sens ontologique, de "néantiser", terme de SARTRE
14Sartre « L'existence précède l'essence » extraite de « l’existentialisme est un humanisme »
15David Graber « La démocrayie aux marges » et « Pour une antropologie anarchiste »
16Phrase cité par Catherine Malabou dans son livre « Au voleur : Anarchisme et philosophie »
17Idem 16