C'est sur bfmtv, ce matin..., qu'un ancien ministre de l'emploi du dernier quinquennat est venu pavaner, tout arrogant que cette droite qu'il incarne ose encore être. Je parle de M. Xavier Bertrand qui loin de faire le bilan calamiteux de son piteux exercice à la tête de ce ministère (ici et là)..., nous a livré celui d'une année de pouvoir « socialiste » plombée par les absences de résultat en matière de lutte contre le chômage de cette présomptueuse droite droitisée. Et ce sont leurs et ses propositions en matière d'emploi qui bousculent à ce point mes neurones..., les poussant jusqu'à la surchauffe colérique teintée d’hilarité..., qui me font prendre ce petit temps pour poster ces quelques mots... !
Selon la pédante personnalité politique venue représenter ce parti perdant et rancunier (c'est à entendre à 6 minutes)..., un-e chômeur-euse coûterait environ 14 000 euros par an... ! Et..., pour endiguer ce chômage de masse..., la question qu'il posa – sans oser affirmer clairement l'idéologie de son camps consistant à considérer les chômeurs-euses pour le cancer de notre société... - cette interrogation fut en substance... : Pourquoi ne pas envisager de transférer ce « coût » vers les entreprises qui embaucheraient ces chômeurs-euses pour qu'elles soient exonérées pendant un an ou deux de cotisations sociales... ?
Si l'on s'arrête au sens premier du questionnement..., on peut penser qu'il existe une certaine logique dans ce questionnement. Mais en grattant un temps soit peu nos méninges..., cette surface lissée pour les médias..., la logique de ce sens se délite dans l'absurdité économique et la perfidie politicienne d'une telle proposition.
L'absurdité économique réside dans le fait que ces « coûts » sont des protections sociales accordées sous forme de droits qui permettent aux salariés-es, employés-es etc..., licenciés-es en ces temps difficiles, d'avoir un moyen de continuer à vivre dignement grâce à ces cotisations qu'ils-elles ont versés-es, comme leurs employeurs..., au pot commun de notre collectivité nationale, via les caisses de l'UNEDIC... ! Et pour qu'il existe un équilibre entre ce droit, cette protection sociale..., et la logique d'un marché économique de l'emploi dont la conjoncture (chantage patronale à l'emploi) est à la récession (croissance en berne)..., sans parler encore du déficit structurel de l'UNEDIC (avec sa dette à 18,6 milliards d'euros fin 2013)..., il faudrait que cette mesure ne concerne que ceux et celles ayant encore des droits à ces prestations sociales... Il s'avère qu'il n'y a qu'à peu près 50 % de chômeurs-euses ayant encore des droits quand les autres ont épuisé les leurs..., ou n'en n'ont pas pour d'autres raisons. Seulement il s'avère aussi que le marché de l'emploi public/privé n'offre pas assez d'emploi pour les plus de 3,2 millions de personnes rien qu'en catégorie A...., sans parler de celles (entre 2 à 3 millions) non inscrites qui par définition n'ont pas de droit. Alors non seulement cette mesure est discriminatoire par excellence et essence même de l'idéologie la défendant..., mais avec le déficit de l'UNEDIC, et la croissance actuelle..., le nombre de demandeurs-euses d'emploi retrouvant une activité risque d'être à la marge des absences de réflexion de ce parti politique. Qui puis est..., l'application de cette mesure ne ferait qu'accentuer la dette des caisses déjà vides...., au seul bénéfice d'un patronat (peut être aussi rentier...?) qui après avoir exploité une année ou deux un-e employé-e..., s'empressera de le licencier pour en prendre un « neuf »..., « jetable à nouveau à terme »... !
Quand à la perfidie politicienne de ce néologisme imbécile..., elle est dans le fait qu'en mélangeant dans cet interview des réactions politiques sur le thème du chômage donc à d'autres thématiques comme la manifestation des Gauches et autres EELV, ce mouvement unitaire de dimanche, ses alternatives économiques et ses convictions..., l'inconsistance piteuse de cet ex-ministre « responsable de rien »..., a essayé d'appuyer la pseudo prestance et intelligence de sa personne et de son parti en déliquescence..., en osant prétendre (à 5 minutes) que M. Mélenchon était « celui qui est de moins en moins démocratique..., de moins en moins Républicain »
Mais que dire d'un personnage aussi ridicule déclarant qu'il s'affichera au coté des manifestants-es de la « manif pour tous », le 26 mai..., amalgamant homophobie, racisme, et d'autres haines honteuses portées par le fn..., à un mouvement soit-disant démocratique...(et les insultes elles le sont aussi...?), soi-disant Républicain...(et les heurts avec les forces de l'ordre c'est respectueux de la République...?)... ? Que dire aussi de ces propositions pour lutter contre le chômage (pas celui de masse apparemment) qui sont autant discriminatoires en terme de droit que ces « manif pour tous » ne voulant pas reconnaître un droit..., qu'elles seraient ridiculement inefficaces et susceptibles d’appauvrir encore plus l’État (ces recettes..., que ce parti a tenté d'imputer en voulant amnistier les fraudeus-euses fiscaux)..., et les chômeurs-euses et travailleurs-euses dans leurs droits et leurs moyens d'existences... ?
S'il est une leçon qu'un-e chômeur-euse..., en « fin de droit » ou pas, qu'un-e citoyen-e engagé-e ou pas..., peut consentir à entendre de la part d'un pseudo responsable politique..., qui puis est..., ayant été en charge du ministère du travail..., elle n'est ni démocratique ni Républicaine ( la triche correcte vous dit quelque chose...?)..., et encore moins démagogique donc...! C'est l'humilité de reconnaître tant son incompétence passé et autre..., que d'éviter de mentir en prenant ce peuple démuni pour plus idiot qu'il n'est..., pour prétendre avoir des solutions miracles, des baguettes magiques..., qui seule..., peut être entendu comme tel...!