Ce billet est la copie d'une réponse faite au commentaire "08/09/2013, 14:13 | Par Pierro Juillot en réponse au commentaire de Leséparges le 07/09/2013 à 20:59" laissé dans le fil de l'article "Syrie : Une escalade aveugle vers la guerre" par François Bonnet
"Choisir la moins pire des solutions" en commanditant à notre armée de tirer ces salves de missiles..., c'est le discours ambiant qui règne dans le plan com. gouvernemental défendant les raisons "injustifiables", à mon avis..., devant nous convaincre d’accepter cet inévitable qu'ils-elles veulent démarrer..., enclencher....! Mais ce choix est bien plus fermé qu'il n'y parait, voir que ce que l'idéal démocratique, incarné dans une institution bloquée, pouvait représenter fièrement de part le monde, fut un temps. Ce choix aujourd'hui se veut être la somme de contradictions, de non-dits, réduites à la mort instiguée soit par son régime..., soit celle autoritaire et soit-disant "moraliste" infligée par d'anciennes puissances colonialistes sur le retour. Mais ce choix ne concerne que si peu de gens à l'échelle mondiale et dans ce conflit, qu'il disparaît autant que son existence n'est que théorique et rhétorique...!
Choisir la moins pire des solutions n'est pas de prendre le risque de cibler une ville avec sa population, de la frapper et la terroriser, de la bombarder brutalement tout en sachant que ; tant les dommages collatéraux feront des victimes (des boucliers humains volontaires se mettraient en place, par exemple), dans cette population au alentour des cibles visées (la guerre chirurgicale n'est qu'un leurre)...; tant la contamination des combats en guise de représailles risqueront de prendre des proportions incontrôlables...! Et ce risque concerne toute la région..., et comporte une possible évolution catastrophique au reste du globe. Car vous n'ignorez pas qu'il suffit d'un rien, voir d'une erreur, une faute minime, et elles sont très courantes, voir inhérentes aux conflits militaires, pour enflammer la mèche et déclencher l’apocalypse.
Le moins pire est la résolution politique de ce conflit..., mais à la racine du mal. (En voici un exemple, de ce mal..., bien Franco Français). Et c'est cette racine qui contient la somme des enjeux stratégiques géopolitiques uniquement économiques qui sont autant cet inavouable but à dévoiler à l'opinion publique (le pouvoir que cette famille Alaouites minoritaires à réussie à obtenir avec l'appuie d'une oligarchie lui et se rendant service, ou la monnaie de sa pièce..(?) en l'imposant sur les Sunnites et les Chiites, comme les chrétiens plus minoritaires encore du pays et de la région) ... que pour se faire..., elle se déguise et s'impose en posture de la puissance "moraliste"..., en expédition "punitive"..., en prenant un autre risque..., qui sera lourd de conséquence... Ce dernier n'est pas des moindres puisqu'il est une des contradictions comme des raisons ne permettant pas d'obtenir une coalition cohérente et forte, en voulant passer au dessus de l'autorité suprême et légale de l'ONU...! Est-ce aussi la destruction de cette institution qui est visée...? Car cela peut être une des conséquences logiques de la dégénérescence de ce conflit. Puisque la résolution de l'ONU donnait à son expertise faite sur le terrain que le pouvoir de savoir si les armes employées étaient chimique ou pas. Qui a commandité cette expertise aussi fermée...? N'y-a-t-il pas moyen de part la composition des toxines, de connaître l'origine réelle de ces armes...? Que fait-on de ces questionnement, somme toute, légitime, dans le débat public...?
Ce qui est consternant alors c'est de constater que pour engager une résolution politique en s'attaquant à la racine du mal..., par les voies diplomatiques au niveau internationale, rien n'a été fait et ne semble être envisagé concrètement et profondément...! N'oublions pas que tant les révolutions arabes que ce qui a enclenché la guerre civil en Syrie c'est la paupérisation de la population, les inégalités grandissantes sur fond de chômage de masse, et les pouvoirs dictatoriaux tentant de contrôler tout ça..., en s'enrichissant honteusement sur ces crises. La corruption les ayant aidé à plein. Cela souligne d'autant plus la somme des contradictions qui tant par rapport à cette coalition d'opérette belligérante et pressée, voulant "moraliser le monde" par rapport à une "ligne rouge" (alors que plus de 100 milles morts ne les ont pas fait réagir au par avant dans le sens diplomatique en allant au racine du problème), simplifier les débats..., que par rapport aux vrais objectif de ses frappes, sans cesse dans le flou..., combinés à l'impossibilité gouvernementale, comme "coalitioniste", de dessiner et d'expliquer l'après guerre et la "restructuration" du pays, de la région..., qu'elle distille plus de doutes que d'adhésions!
Cette somme discrédite de fait le message et "l'envie" très voir trop médiatisée des "va-t-en guerre" d'en découdre dans l'immédiat..., d'afficher une autorité suprême (ne pas vouloir perdre la face quoi) voulant "punir" au nom d'une" morale" qui ne semble pas être commune au sens des membres de l'ONU dans leur majorité, d'une valeur "morale" donc non moins claire qu'en au nombre et à la nature de la mort des victimes instrumentalisées...!
L'émission d'hier de F2 "On est pas couché" pour un trop court instant (à partir de 54 minutes et 30 secondes) à été instructive en la matière. M. Vidalies se retrouva en bien mauvaise posture..., qu'en à son appartenance à un courant à "gauche" de la "gauche"..., ayant demandé il y a quelque temps la 6ène République..., et devant s'expliquer sur son ressenti "humaniste" entre membre au ordre d'un "régime totalitaire" (pas de vote des deux Chambres...?) prêt à nous entraîner vers une possible catastrophe, comme vers ce moins pire des choix qui fera peut être autant, voir plus de mort que ceux ayant succombé aux armes chimiques..., et l'Homme qu'il représentait sur un médias de masse. Mais ne sommes nous pas tous et toutes en "représentation" par rapport aux autres dans une société..? Ou sommes nous autres choses encore quand les feux de la rampe vous brûlent..., à ce point..., un temps soit peu...? Et cette notion de valeur morale, de sa limite légale qui partage et délimite le pouvoir monarchique s'est encore plus embrouillée à entendre les explications de ce ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement. Rendez vous compte..., être sauvé par le clown de service de Luchini... Y a de quoi rire non...? Cette valeur qui doit fixer les limites de l'individu possédant le-les pouvoir-s..., à celui que ce pouvoir sans contre pouvoir peut donner comme excès sur les peuples le subissant reste ce flou que certains-es ne veulent par voir discuté, voir disputé...!