Le lien d'origine du film "Noire finance" et ses deux volets ayant été supprimé, n'étant plus disponible, (par qui...? Censure...?), quand il se voulait faire l'introduction du billet..., je rectifie cela en mettant en lien si dessous un nouveau lien donna,t un nouveau accès... Avec mes excuses, circonstanciées.
http://www.dailymotion.com/playlist/x29tkc_tchels0o_noire-finances/1#video=xu26i9
Comme prévu..., un autre thermomètre métamorphose (et d'autres vont bientôt se manifester) portant le nom de S&P vient de dégrader la note de la France. Établie à AA+ depuis novembre 2012, après la perte d'un A (soit du triple A) en janvier 2012 (et encore..., ces pertes de A sont échelonnées dans le temps suivant les agences aux nombres de 3 et leurs interventions à différents moments - non concertées, c'est bien sûr, quand les résultats sont les mêmes...?), cette agence, ce "spin doctors" comme se plaisent à penser certains-es a réévalué cette note à la baisse pour la placer au niveau AA. Pour des raisons aussi absconses, contradictoires même, qu'à cause de son taux de chômage élevé..., la France ne pourrait se réformer plus en matière structurelle sur son marché du travail et autres leviers économiques (comme ses dépenses sociales soit-disant trop généreuses, ses services publics soit-disant trop cher, son mille feuille de fonctionnement - État, région, département, communauté de commune,etc... - , etc) nous voila devant un couperet et un bourreau "virtuel" ricanant. Sa virtualité est dans ces sommes colossales qu'il a amassé dans les trous noirs de la finance lui servant maintenant de levier.., de manche à longue portée..., qu'il peut encore contrôler. Il le peut à cause des réformes des systèmes bancaires qui n'ont eu d'effet de d'accélérer sa soif de sang..., avant que nos poltrons de politiques lui en coupe l’accès.
Et ce bourreau a des raisons de ricaner..., car la hausse presque immédiate du taux d'intérêt d'emprunt à 10 ans établissant la fiabilité, la solvabilité de la dette publique Française..., est en train d’affûter cette arme, soit le tranchant du couperet. Quand au billot devant recevoir à la base, la garantie de "notre" (les démunis pauvres, les chômeurs-euses, les précaires, les retraités-es désœuvrés-es, les bas salaires, etc) servitude en offrande..., il glousse de plaisir. Étrange parabole..., je vous l'accorde..., que d'humaniser un billot qui aussi bizarre que cela paraisse n'est autre que ces banques qu'on a du sauver en 2007/8... Pourtant c'est bien des gloussement qu'elles émettent quand par un étrange concours de circonstance, par une coïncidence les avantageant plus que généreusement, par une décision de la BCE, leur donnant la possibilité de se goinfrer encore plus, quand les liquidités qu'elles vont lui emprunter seront disponible à un taux principal directeur encore plus bas... Passant de 0,5 % à 0,25 % c'est une aubaine qu'elles ne vont pas manquer d'exploiter pour continuer à saigner les États qui eux vont leurs demander des crédits... (car plus que la France c'est l'Europe du SUD qui va souffrir), pour sauver leurs peuples..., leurs droits en général, leurs services publics, leurs démocraties..., que ces institutions financières vont négocier à la baisse, à la privatisation, à la casse des droits du travail, etc... Le cynisme sordide est tant dans le piteux constat d'avoir sauvé des rapaces qui nous menacent de nous bouffer sans nous mâcher maintenant..., que dans ses actionnaires, de la classe moyenne sup..., qui vont se repaître des miettes que ces banques laisseront...
L'adversaire..., cette finance aux cents visages..., voit et mesure la hauteur des divisions qui existent et s’exacerbent dans notre pays... Il a eu le temps de juger la force/faiblesse et la cohérence/incohérence de nos gouvernants actuels..., et a décider de monter d'un cran dans cette guerre des classes qu'il veut achever vainqueur. Nous allons avoir de moins en moins de fenêtre, d'opportunité pour montrer notre force et notre désire de refuser de se résigner face à cette mort sociale, démocratique qu'on veut nous imposer. Si nous ne Résistons pas..., nous ne nous solidarisons pas, nous les premières victimes que même les politiques veulent silencieuses nous ne créerons rien..., et encore moins cet horizon démocratique et économique comme social d'une classe modeste représentée à la proportion de son poids réelle... A quand on se mobilise dans nos rues pour un intérêt général et commun à ces 50% d'actifs non imposables pour cause de bas salaires..., sans discrimination entre nous..., qu'on s'active avec des grèves illimités (public-privé), des blocages généraux du pays par tous les moyens possibles et imaginables..., pour demander avec force et détermination un audit indépendant et immédiat de cette dette publique...? Car c'est à cause d'elle qu'on veut nous couper la tête...!