Dans l'émission d'hier "Ce soir ou jamais" l'une des questions qui furent abordé porta sur l'état du racisme dans notre société qui pourrait exister et s'étendre, et plus particulièrement à travers deux cas précis qui ciblèrent la ministre de la justice... Une chose raisonne encore dans mon esprit après avoir suivi les idées associées qui furent défendues de part en d'autres dans cette émission... C'est le fait qu'à ce jour aucun acte en justice, aucune condamnation physique, judiciaire n'aient été prononcé... Je ne sais même pas si une action en justice à été lancé, de la part de qui, quoi, et contre qui... Cela en dit long sur ce qui peut y avoir au delà des mots, aussi haut soit leur envol..., des uns-es et des autres..., comme cela explique la volonté de voir surgir un sursaut républicain et au delà..., sociétal, social qui émane de la bouche de responsables politiques plutôt entravés..
Loin de moi l'idée d'avoir voulu et de vouloir minimiser la portée haineuse, raciste et immonde des actes et paroles (incarnés à l'écran et dans les médias dans un aspect spectaculaire, par des enfants instrumentalisées, comme par un présentateur du JT de TF1 - qui ne s'est en rien senti incriminé "racialement", discriminé donc, en tant qu'employé, quand cette discrimination à l'embauche existe belle et bien pour les classes modestes) des injures et des gestes qui furent prononcés et dirigés à l'encontre de Me. Taubira... Dans ce billet "Raciste : Est-ce la France qui est à questionner" qui abordait un aspect spécifique de cette problématique, soit le coté sondagier qui se fait souvent en parallèle et en accompagnement de polémiques de ce genre..., j'ai voulu humblement recadrer ces insultes faites non pas qu'à une personne, symbole du pouvoir judiciaire qui puis est (et ce qui en est donné à interprété après coup comme une preuve d'impuissance du pouvoir dans l'inaction, par certains médias et politiques) mais à tous-tes les étrangers-ères.
Et c'est dans ce qu'elles (ces insultes et comportements insultants, comme le fait d'ignorer un fait, une classe quotidiennement) ont de symboliques, de claniques, et surtout dans ce qu'elles peuvent être en terme de représentativité réelle, hors des médias et de leur manipulation de l'aspect purement spectaculaire, sensationnel, événementiel..., comme des manifestants-es contre le "mariage pour tous"..., des buzz d'un parti politique haineux envers ces étrangers-ères, et d'autres faits divers sur-médiatisés, que la confusion s'est installée selon moi... C'est en essayant de prendre un angle analytique plutôt généraliste du sujet du racisme d'une société à opposer à celui du raciste de personne vivant dans une société de plus en plus individualiste.., divisée..., qui ni l'un ni l'autre sont mesurables dans l'instant actuel (comme nous sommes heurtés lorsque l'on veut faire des statistiques ethnologiques sur l'ampleur d'une forme de discrimination à l'embauche par exemple pour savoir quelles populations sont les plus concernées, et autre fichages ethnologiques) que j'ai essayé d'en démonter l’ambiguïté insurmontable que ce sondage et sa question ne pouvait que provoquer et qu'accentuer cette confusion auprès des personnes sondées... J'en suis arrivé à tenter de démontrer que dans cette manière de poser le débat se trouvait le piège de la dualité et de l'altérité de l'individu et d'une représentation plus qu'imaginaire de la société, renvoyant toutes deux (dualité et altérité) dos à dos...! Et cela met alors en évidence les responsabilités tant politiques de tous bords se partageant la gouvernance, des médias et des communicants-es de plus en plus présents-es, que celles de certains "intellectuels" s'empressant d'exister et de faire exister ce trouble en surfant sur cette confusion... La fabrique de buzz permet d’occulter bien des sujets que les politiques et certains patrons ne veulent trop traiter, approfondir. Comme des discriminations à l'embauche des personnes à bas salaires, celle de la pauvreté, celle de la "laideur", etc.
Pour en revenir à l'écho de la raison ou les termes d'impuissance Étatique..., de paralysie du pouvoir judiciaire, et politique aussi..., ou l'appel à une mobilisation sociale pour lutter contre des actes et des paroles racistes qui furent faites à l'encontre d'une personnalité politique en responsabilité non moins régalienne, il est alors important de situer le débat dans un cadre purement politicien... C'est navrant d'ailleurs qu'on n'en soit là...
Dans ces deux affaires d'injures "raciales" envers la ministre de la justice existe plus d'un piège politique... D'une part pour celles faites par des enfants instrumentalisés, il est tant difficile de condamner des enfants que de prouver la manipulation des parents de manière flagrante... Les images des vidéos n'en apprendront pas plus. C'est même marcher sur des œufs..., que de d'attaquer à des enfants et leurs parents en justice..., sans risquer de victimiser les coupables. Aussi que ce soit la ministre qui porte plainte à titre individuel étant victime d'injures et ministre de la justice (juge et parti), ou son parti politique, cela la et le met en situation de porte à faux délicat... Car elle risque d'être accusée d'instrumentaliser, de profiter de sa fonction pour rendre des comptes personnels, voir idéologiques..., tout comme le parti "socialiste"... D’où le sentiment d'impuissance du pouvoir sur lequel certains médias et politiques opposants s'appuient avec lâcheté, en n'en expliquant aucunement la cause.
D'autre part, en ce qui concerne les insultes d'une responsable locale du fhaine, démissionné..., à l'encontre de la ministre de la justice et Garde des Sceaux, une action en justice contre elle, et d'autres..., serait alors accentuer la portée médiatique de ce parti..., faire son jeu.... C'est le but, le piège tendu dans cette provocation ignoble qui permet à ce parti politicien de haineux-ses professionnalisés-es..., ces médias les suivant pas à pas..., de vouloir essayer d'amplifier leurs tribunes..., qui en cas de réponses du "ps", et plus particulièrement de Me. Taubira..., peut risquer et de se retourner contre elle pour la même raison que précédemment, et accentuer les doutes sur la possible instrumentalisation des politiques au gouverne dans l'entretien du score élevé du fhaine. Pis encore c'est aussi lui donner une occasion de se victimiser à cette haine...!