Pierro Juillot

Technicien dessinateur/ Chômeur. Dit aussi Pierro Sanslalune.

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Billet de blog 13 février 2013

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Un désordre de la communication bien ordonné.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Ce midi sur itélé, dans l'émission « Le match des éditorialistes » il nous était proposé un soit disant débat entre « opposant » de presse dites « libres ». Sur le fond très brumeux du dernier rapport de la Cour des Comptes pour l'exercice 2012 2013 nous a été donné, tout prémaché, une soupe de mensonges à digérer. Et pour cause..., ce dernier rapport fait les choux gras, du moins, les radis maigres de la presse comme des coursives obscures des institutions de notre État. C'est un certain désordre qui semble se dégager, quand les opposants d'hier sont connivents aujourd'hui. Et tapant fort, très fort même sur des dépenses d 'État jugées trop « généreuses » par certains-es..., ce rapport « oblige » notre gouvernement à revoir sa copie tant par rapport à ses erreurs sur la prévision de croissance, qui risque d'être plutôt récessive..., que ses manières de faire des « économies ». Seulement le masque doit tomber, car cela n'a comme seul objectif et surtout exigence que de répondre à la lettre, de se plier quoi..., à la Commission Européenne..., dont la politique n'est que néolibérale.

L'objectivité et la liberté de ton de cette presse..., privée bien sur..., fut plus un numéro de funambule clownesque..., lancé dans un pseudo spectacle d'équilibre sur le bitume d'une piste d'aéroport. Et au delà de leur subjective invective tant envers la démocratie, les téléspectateurs-trices, que leur honnêteté du respect de la charte déontologique de leur métier, leur liberté dans le mensonge en est devenue ubuesque... ! Faut il alors se faire un devoir de corriger leurs tires, ne visant que toujours et encore ces même cibles muettes et tellement absentes de leurs versions du professionnalisme de la diffusion de l'information, des réalités de fait... ? J'affirme que OUI... ! Car leurs subjectivités intellectuelles développées dans la justification de leur défense « commune » de ce rapport de la honte, sont aussi trompeuses et erronées que dangereuses. La nouvelle responsabilité de cette Cour des Comptes, qu'ils ont bien pris soin de ne pas considérer, est de nous "diriger" maintenant. A savoir qu'à travers les critiques de ce rapport s'exprime en filigrane l'exécution pure et simple..., au nom de règles mathématiques basées sur de plus en plus d'erreurs déresponsabilisées, des pauvres, des retraités, des chômeurs-euses (aujourd'hui même, l'un d'eux c'est immolé à Nantes voir ici et , devant un Pole Emploi), des précaires, des droit du travail et des services publics. En faisant comme seules variables d'ajustement, le redressement du déficit public..., que l’État, les collectivités, etc.., doivent respecter sous le risque de très lourdes sanctions financières émanent de la commission Européenne et de la cour de justice européenne..., le discours journalistique connivent de certains politiques, noie l'opinion publique sous les plus sournoises des tromperies. Ces journaleux et autres se rendent coupables d'omissions volontaires de faits informatifs et emprisonnent du coup la liberté d'informer le public. Comme le rôle de cette Cour des Comptes ne dépend plus d'un gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple, mais de simple technocrates financiers non élus-es. Ces éditorialistes sont complices..., avec les Parlementaires, les Sénateurs-trices, les personnels dirigeants de nos institutions, comme cette Cour des Comptes, complices donc, dans leur majorité, de ne pas dire aux Français-ses les regardant et écoutant que c'est le TSCG, le MES, la règle du veau d'or..., qui nous rendent aujourd'hui dépendant d'un « nouveau maître », d'un « nouvel ordre ». La finance est son nom et a des visages... ! Car en votant en catimini..., sans débat public alors que certains d'entre eux-elles, minoritaires, le réclamaient à corps et à cris..., ils ont donné leur aval pour que cette Cour..., transformée en une autre structure plus opaque encore..., veillent scrupuleusement à ce que tout budget et dépenses publiques soient strictement concordantes avec les « ordres » de la Commission Européennes. Celle ci n'est là que pour veiller à la pérennité de la finance spéculative.

Mis pire encore... ! Les "vociférations" soudaines de nos Ministres et autres personnalités politiques sont veines, et ils-elles le savent que trop bien. Quant aux raisons tant de leurs langues de bois concernant la baisse drastique des aides et autres prestations sociales par exemple..., par la baisse du déficit public inatteignable sans croissance, ne peuvent se heurter qu'à leurs responsabilités dans leur vote du TSCG, etc... ! Nul n'ignore les circonstances qui ont conduit ces personnes à les voter. Cela fait suite au crack financier de 2008. Cela fait suite à la dissolution des pertes privées de la finance dans les bilans des dettes publiques. Et dans plusieurs paragraphe de ce traité..., il est dit que chaque État doit se doter d'une infrastructure pour veiller au stricte respect de ne pas dépasser un certain déficit..., qui sous entend le remboursement à la finance des créances faites pour la sauver qui sont devenues nos dettes publiques actuelles...!

Parallèlement mais corollairement, voici un extrait de la transcription dans la loi des dits traités qui explique aussi en parti, les raisons pour laquelle le « socialiste » très libéral, Didier Migaud, Président de la Cour des Comptes fait de plus en plus souvent d'apparition et se met à "ordonner", par voie de presse interposée.

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Le TSCG exige enfin qu'une instance de supervision soit créée dans chaque pays pour avertir le gouvernement s'il s'écarte des objectifs structurels ou juger l'éventuelle invocation de "circonstances exceptionnelles". En France, il s'agira du Haut Conseil des finances publiques, présidé par le Premier président de la Cour des comptes. il comportera dix membres dont quatre membres de la Cour des comptes, quatre personnes nommées respectivement par les présidents de l'Assemblée nationale, du Sénat et des deux commissions des Finances, le directeur général de l'Insee et un membre désigné par le président du Conseil économique social et environnemental. Ils seront nommés pour six ans, et leurs mandats ne seront ni révocables ni renouvelables.

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On ne peut que deviner les raisons qui motivent les médias privés, mais pas que malheureusement..., dans leur diffusion d'une messe bien calibrée, et surtout maculée de pseudos vérités. Il leur faut éviter de parler ou suggérer d'aborder la problématique des responsabilités. Car leurs connivences avec la politique et la finance en est une. Et dans le domaine de la finance..., tant au niveau public que privé..., le secret est devenu la règle d'or/dort. Cela vous rappelle quelque chose n'est ce pas... ? L'affaire Cahuzac et son dernier rebondissement. Le lien entre la responsabilité et le secret n'est rien d'autre..., que les résultats financiers, les rentabilité attendues. Et parmi ces résultats souvent comptables pour le privé, et « administratifs » pour le public, etc..., il est des vérités qui dérangent. Parce qu'elles sont le reflet de petits ou gros trafics, trucages de certains résultats..., qui eux mêmes masquent des transits d'argent pas très légaux... ! Comme cela peut masquer aussi des décisions commerciales arbitraires pas très honnêtes. L'affaire Tapie/Lagarde et les enquêtes multiples et parallèles menées sur ces deux personnes en sont l'illustration la plus flagrante. Et comme le démontre les raisons de ces enquêtes, certaines décisions commerciales et financières privées se retrouvent à spolier, voir voler l’État, soit le peuple..., de son denier public.

De plus en plus d'actes gouvernementaux..., législatifs même, sont en dissonances tant par rapport à des promesses évaporées..., que des discours voir des non dits condamnables. Cela ne renforce pas, non seulement la confiance d'un peuple envers l'expression de son vote incarné par l'exécutif comme le législatif devant le traduire..., mais dans ce mélange d'une finance prenant toujours plus de place comme de pouvoir..., c'est aussi la confiance envers l'économie, l'emploi, la consommation, etc..., qui s’érode et disparaît. Parce que nous n'avons vraiment pas voté pour ces gens..., ces technocrates et bureaucrates financiers, et que nos élus-es nous ont pas présentés-es toutes les conséquences tant de leurs votes du TSCG, du MES, etc..., que les causes qui transparaissent dans leur refus d'un audit de la dette publique, par exemple..., la démocratie (la liberté d'informer, et de l'information, la souveraineté budgétaire, la représentativité électorale, etc...) est en grand danger...! Ce désordre commence à apparaître et nous nous devons d'y remettre de l'ordre.

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