L'affaire de ces entreprises de vente de produits de luxe et de grandes enseignes du bricolage, traitée ici, ayant méprisé et piétiné tout le week-end à coût d'argent..., dont on ignore même la provenance..., l'acte de s'acquitter des sanctions judiciaires et financières (peut être...?) dont elles ont été jugé coupable d'infraction de la loi et du droit du travail..., puis sévèrement punie..., n'est certainement pas un acte de "bravoure" dont les médias s'empressent de répéter à "l'envie"..., pour prouver leur allégeances...! Parce que la bravoure, qui est synonyme de valeur que l'on pourrait placer sur le plan moral entre autres, n'a jamais été "l'impressionnisme" qui s'est dégagé tout le week-end dans les médias et autres réseaux sociaux pour victimiser ces entreprises comme avec certains-es employés-es payés-es que pour les défendre.
Par contre on a très peu entendu de vraies paroles de bravoure politique, comme celles ci par exemple de M. Mélenchon dans le 12 13 de F3 (à partir de 20 minutes 35 secondes)..., dans ces même médias privées comme dans les discours des politiques nous gouvernant sur ce sujet qui..., pour "l'exécutif"..., "a choisi de ne pas choisir en confiant à l'ancien patron de La Poste Jean-Paul Bailly une mission sur le dossiers ". Pourtant ce courage manquant de plus en plus cruellement à cette gouvernance...., à faire respecter notre bien vivre ensemble donc..., s'est fait élire sur l'engagement de lutter contre cet adversaire sans et avec visage, osant odieusement aujourd'hui prendre des employés-es en otage (ceux et celles que l'on a pas vu et entendu), sous la menace de fermeture et autres actions répressives... Cet ennemi qu'est la finance se paye même le luxe d'humilier ces gouvernants-es..., dans une pub à l'échelle nationale sur les canaux télévisuels et autres privés, devant toute la République, notre démocratie...., sans que ça n'émeuve personne ou presque...! D'ailleurs c'est à ce demander si les sanctions financières seront payées..., quant on sait que ces entreprises ont leurs entrées tant à l’Élysée, qu'à Bercy pour faire sauter leurs impôts ou quelques autres "amandes".
Mais au delà de la polémique qui n'en sera pas pour autant enterrée profondément là..., soyez en sûr..., cette attaque de notre modèle de société Française défendant elle le repos du dimanche pour tous-tes (sauf exceptions), pour plusieurs raisons aussi culturelles que traditionnelles, religieuses que laïques même..., ne peut trouver de fondement rationnel, logique et scientifique dans l'économie réelle. L'ouverture de ces enseignes le dimanche ou de tous les commerces et autres ne feront au grand jamais ces points de croissance qu'un "pauvre" PIB tente de grignoter poussivement. D'autant plus quand le patronat ne veut pas payer plus de 25% les employés-es acceptant de travailler le dimanche contre le double à l’ordinaire et qu'il entretient les inégalités sociales comme le chômage de masse puisque cette mesure appliqué depuis 2009 n'a presque rien créé en emploi. De plus quelle croissance, et donc intérêt d'ouvrir massivement les commerces le dimanche, peut exister quand le pouvoir d'achat de la population est au plus bas, et va encore diminuer...? Est-ce que notre épargne qui intéresse certains-es...?
Alors sous l'argutie appuyée par des médias privés, des politiques ne dénonçant aucune le viole de la loi, et des "sondages idiots" (demander à tous et toutes s'ils-elles voudraient travailler le dimanche est idiot puisque par définition des emplois sont à exclure du champs de la réflexion comme l'administratif par exemple, et donc revient à demander à quelque uns-unes de décider, sans considérer leur nombre, de faire travailler d'autres en répondant pour eux-elles) avec des employés-es et des consommateurs-trices minoritaires, donc communautaires, on voudrait nous faire changer notre mode de vie et de consommation..., à "l'envie"...? Cette technique est bien connue maintenant des ultralibéraux et s'emploie à diviser la société en s'attaquant lâchement à ces composants les plus fragiles..., ceux à qui la parole est jamais donnée réellement, à la classe ouvrière, puis celle des salariés-es du commerce et des pauvres comme précaires de l'emploi sur-représentés dans ces classes sociales et magasins..., avec des idées aussi simplistes dans leur développement que le vide idéologique, moral..., qu'il porte ne peut s'expliquer que par une vision technocratique et financière, cour-termiste, de la segmentation de la problématique de la croissance, du chômage et de la politique.
Mais a-t-on et/ou doit on oublier de vivre le week-end..., avec nos enfants que l'on ne peut que retrouver le dimanche quand le mercredi ils ont écoles et que le samedi ils ont sport, juste pour satisfaire des égoïsmes minoritaires et même pas son portefeuille...? Doit on oublier de se retrouver en famille, avec les grands parents et d'autres générations qui sait (?)..., autour d'une bonne table comme un succulent civet de lapin, ou encore un bœuf bourguignon qu'on aura pris soin de mitonner avec amour pour régaler ces convives enjoués et heureux de rires ensemble juste pour des profits et dividendes fraudés au fisc...? Et ces longues parties de cartes avec les grands parents, et les voisins, qui nous racontaient comment de leur temps..., ce temps savait s'apprécier en s'écoulant à la douceur de cette transition saisonnière..., il faut le sacrifier sur l'autel du consumérisme juste pour redorer le blason de politiques et d'entrepreneurs repris de justice pour certains-es...? Doit-on perdre le goût des longues promenades digestives dans ce climat d'été indien ou l'on commence à voir les première feuilles passer du vert à ces couleurs pourpres, qui rappellent tant de joyeux souvenir d'enfance et fleure bon les senteurs des week-end campagnards sur les épaules de son père, avec ces bonnes tartines de maman qui attendent dans le sac du goutté, juste pour redonner de la confiance en la consommation...? Et ces week-ends exceptionnels ou après avoir longuement économisé on partait rendre visite à cette famille trop loin de chez soi..., mais si proche dans nos cœurs, ou l'on partait en ne pensant qu'aux loisirs qu'on allait pratiqué ne doit devenir plus qu'un rêve qui nous désenchantera à tout jamais..., juste pour que ce PIB soit égal à lui même...?
Et qu'est donc devenu ce socialisme ou le départ à la retraite à 60 ans et les 35 heures avez été mis en place pour favoriser une société de loisir émancipatrice pour tous et toutes à travers les milieux associatifs par exemple..., pour laisser la place à l'éducation de ses enfants le week-end..., à la pratique du sport de manière ludique en famille..., à la culture et à la découverte d'un artiste plus local..., au développement de l'émancipation citoyenne dans des réunions syndicales et/ou politiques le week-end...? C'est de tout cela qu'il est question aujourd'hui et qui veut être confisqué pour une classe sociale populaire travaillant dans les commerces et autres activités touristiques...! A t-on oublié ce qu'est le "socialisme municipal"...?
Mais c'est sûr que les réponses à ces dernières questions ne sont pas assez télégéniques..., spectaculaires..., racoleuses voir vulgaires à l'image et vendeuses pour que ces médias vouant une allégeance sans borne à la puissance du capitale ultralibéral, s'y intéressent un temps soit peu honnêtement...!