PIERRU (avatar)

PIERRU

Abonné·e de Mediapart

18 Billets

0 Édition

Billet de blog 6 décembre 2016

PIERRU (avatar)

PIERRU

Abonné·e de Mediapart

Martine Aubry vend la mèche

Il était temps qu'un(e) cacique du PS mette fin à la dérive dans l'usage des mots de "progressistes", de "gauche", "socialiste", etc. Ainsi Emmanuel Macron qualifie une partie de l'électorat de Juppé de "progressiste" ! C'est Martine Aubry, qui, appelée à commenter la déclaration de candidature de Manuel Valls, s'y est collée.

PIERRU (avatar)

PIERRU

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

La phrase, définitive, lucide, acide, méritait d'être mise en exergue : 

« Je n’ai jamais cru en une gauche irréconciliable. (…) Pour moi, il n’y a pas deux gauches ou alors, s’il y a deux gauches, c’est qu’il y en a une qui est devenue de droite. » (Le Monde, 6 décembre 2016). 

Tout est dit et bien dit. 

Dès lors que les choses sont reconnues comme telles, le débat est clarifié : il est impossible de demander à des électeurs de gauche de voter pour un candidat de droite, au nom de l'unité de la gauche et du péril de la droite. Car voter pour un candidat de droite pour faire barrage à la droite : quelle est la logique et quel est le projet ? 

Après le PASOK, le PSOE, l'Autriche, Clinton et, a contrario, le parti travailliste britannique, le processus de clarification va se poursuivre avec Valls : les partis "socio-démocrates" convertis au néolibéralisme et alliés, objectifs ou explicites, de la droite retournent au néant électoral... 

Je profite de ce billet pour vous encourager vivement à consulter le site "le Ps en actes" et à y télécharger le pdf "ça va mieux". Ici : https://www.bilan-ps.fr/IMG/pdf/liste-2.pdf

Cela documente bien le propos de Martine la lilloise. 

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.