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Publiée le 4 décembre au Diário Oficial da União, l'exonération de Christiano Paes Leme Botelho.
Botelho, inspecteur des impôts depuis treize ans sous différentes directions du service, est cité par la défense du sénateur Flávio Bolsonaro dans l'affaire de la possible tentaculaire fraude de 2007 à 2018, via des détournements de fonds publics (« rachadinha ») par, entre autres stratagèmes, des retenues sur les salaires d'assistants parlementaires fantômes à l'assemblée législative de Rio de Janeiro (Alerj), au cabinet du fils aîné de Jair Bolsonaro, alors député.
Botelho fait partie de l'argument principal des avocats de Flávio Bolsonaro.
La défense du sénateur affirme que les données fiscales sur lesquelles se basent les enquêtes policières et judiciaires ont été obtenues de manière illégale. L'action pénale contre Flávio Bolsonaro, son épouse Fernanda Bolsonaro, Fabrício Queiroz et les quinze autres ex-assistants parlementaires pourrait être annulée si la justice accepte cet argument.
Les avocats du sénateur ne signalent pas l'implication directe de Botelho. Ils citent des cas similaires dans lesquels il aurait accédé illégalement à des données de tiers, renforçant la théorie selon laquelle la pratique existe.
La théorie de la défense a été envoyée au Cabinet de la sécurité institutionnelle (GSI) de la présidence de la République et au procureur général du pays, nommé par Jair Bolsonaro. La défense du sénateur Flávio Bolsonaro a déclaré que le service dirigé par Christiano Paes Leme Botelho bénéficiait d'un « manteau d'invisibilité » - une brèche dans le système informatique du service des Impôts qui restreint l'accès aux consultations aux inspecteurs des deux seuls service de l'inspection et service des investigations du fisc.