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BALIKPAPAN@PROTONMAIL.COM __ (55) 71 88826417 __ Secrétaire de rédaction (free lance), c'est-à-dire journaliste: et je tweete, aussi, sur X (ex-Twitter), des faits.

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Billet de blog 17 août 2022

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Les polices militaires multiplient les tueries dans tout le Brésil

Depuis un an, que ce soit dans l'État du Paraná, au sud du pays, à l'ouest dans celui de Goiás, comme dans l'État de Bahia au nord-est, et également dans les États du Minas Gerais et de Rio de Janeiro, les exécutions, sans témoin et pratiquement sans jamais le moindre blessé parmi les forces de l'ordre, ne font que croître. Froid rappel de ces carnages, ni jugés ni punis.

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Illustration 1
© DR et Deutsche Welle


Le 31 octobre 2021, des dizaines de membres de bataillons de la police militaire (PMMG) et de la police routière fédérale (PRF) du Minas Gerais ont exécuté 26 personnes, à Varginha, dans les environs d'une propriété isolée, avant l'aube. Pas de témoin déclaré.

La mort de quatre personnes, par quarante tirs de fusils et dix-huit de pistolet, le 20 janvier 2022, par la police militaire de l'Etat de Goiás (PMGO), dans une propriété à Cavalcante dans la région montagneuse de Chapada dos Veadeiros, avait provoqué une révolte dans les communautés environnantes.

Dans la nuit du 1er au 2 mars 2022, 3 jeunes ont été tués par la police militaire (PMBA) à Salvador de Bahia, dans le minuscule quartier de Gamboa de Baixo, devant la baie de Salvador, au centre-ville. Selon les témoins, la scène du crime a ensuite été altérée par les mêmes forces de l'ordre.

Le 24 mai 2022, dans l'immense favela "Complexo da Penha", précisément dans la Vila Cruzeiro, à Rio de Janeiro, 25 Brésiliens ont été criblés de balles par la police militaire (PMERJ).

Dans l'après-midi du samedi 17 juin 2022, dans la très lointaine périphérie de Salvador de Bahia, dans le quartier d'Águas Claras, ce sont sept jeunes qui ont été tués par balles par la police militaire (PMBA). Plus précisément par les bataillons, equipes 3ª, 47ª et 50ª CIPM’s, avec le Batalhão de Polícia de Choque (BPChq), le Grupamento Aéreo (Graer), les agents de l'Operação Gêmeos et ceux de la Companhia Independente de Policiamento Tático (CIPT) Rondesp Central.

Le jeudi 21 juillet 2022, dix-neuf personnes ont été tuées par balles par la police militaire de l'Etat (PMERJ), dans onze favelas, principalement dans le "Complexo do Alemão", au nord de la ville de Rio de Janeiro. (Au total, durant les 15 mois qui ont précédé la date du 15 août 2022, il y a eu 40 tueries durant des opérations de la police militaire (PMERJ) dans l'Etat de Rio de Janeiro qui se sont soldées par ... 197 morts. Dont 72 morts durant trois seules opérations policières dans des favelas, selon les données du Grupo de Estudos dos Novos Ilegalismos da Universidade Federal Fluminense (GENI-UFF).

Dans la nuit du 10 au 11 août 2022, en périphérie de Curitiba, capitale du Paraná, 8 personnes, dont six de sa propre famille dans une seule maison,  ont été tués par un policier militaire (PMPA). Avant que ce dernier se suicide.
Le 11 août 2022 au soir, huit hommes ont été tués par la police militaire (PMPA) du Paraná, dans les quartiers de Tatuquara (deux victimes) et dans celui de Cajuru (six victimes) à Curitiba. Selon les porte-parole de la police, des trafiquants de drogue auraient initié une fusillade contre eux.

Dans la soirée du dimanche 17 août 2022, trois jeunes ont été tués lors d'une fusillade à Salvador de Bahia, dans le quartier de Acupe de Brotas, par la police militaire (PMBA).

A VIDA RESISTE: ALÉM DOS DADOS DA VIOLÊNCIA - CESeC 2021 © CESeC (pdf, 2.0 MB)

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Lire également cette enquête (en portugais) datée du 23 août 2018, de Agência Pública :
 "Dans l'Etat de l'Amapá, la police militaire qui tue le plus est aussi celle qui meurt le moins"

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